HSBC explique cet attentisme par des prix qui continuent à augmenter, même si la hausse est moins marquée que ces dernières années. Elle s'est établie au premier trimestre à +6,4% sur un an, après +7,0% le trimestre précédent. Selon HSBC, la hausse des prix a été en partie compensée par celle du pouvoir d'achat et par l'allongement des durées des prêts immobiliers. Mais la banque prédit une nouvelle dégradation de la solvabilité des ménages au deuxième trimestre, car la hausse des taux de crédit devrait se poursuivre.

La mise en place par le gouvernement d'un système de déductibilité des intérêts d'emprunt immobilier (dans la limite de 3.750 euros pour une personne seule et de 7.500 euros pour un couple) pourrait néanmoins avoir un effet positif sur la solvabilité des ménages, juge HSBC. "Selon nos calculs, cette mesure va limiter la dégradation du marché immobilier en accroissant la solvabilité moyenne des ménages de 3,9%", explique ainsi la banque.

Cette mesure ne devrait pas cependant se traduire immédiatement par une hausse des prix de l'immobilier "car les mises en chantier restent supérieures à leur niveau d'équilibre". Au total, HSBC estime que les prix immobiliers devraient rester stables au second semestre.