Les achats de logements anciens réalisés en France par des étrangers ont augmenté de 50% entre 2000 et 2004, avec un "engouement" marqué des Britanniques, selon une étude publiée mardi par le ministère de l'Ecologie, en charge de l'équipement.
Sur cette période, les achats réalisés par des Français reculaient légèrement à un peu moins de 700.000, tandis que ceux effectués par des étrangers bondissaient de 35.000 à 53.000 (de 6.000 à 19.000 pour les seuls Britanniques).
Les acheteurs non-résidents, qui ne vivent pas sur le territoire au moment de l'achat, représentent la moitié des achats d'étrangers. Parmi eux, l'engouement des Britanniques "ne se dément pas" et ils sont "de loin la première nationalité avec près de six acquisitions sur dix", relève l'étude.
Ensuite, les résidents des pays frontaliers (Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Italie et Espagne) ou peu éloignés (Pays-Bas) se partagent un tiers des transactions.
Les logements visés sont souvent situés en région rurale, traditionnellement en zone frontalière ou bien dans le Sud-est très touristique. Le choix des Britanniques et Néerlandais se porte d'abord sur l'Ouest et la Bourgogne.
"La valeur des biens acquis par les étrangers non-résidents est en moyenne plus élevée", de +13% pour les maisons et +31% pour les appartements, car il s'agit souvent d'acheteurs aisés.
Pour les étrangers résidents, qui regroupent notamment les étrangers immigrés Portugais ou Maghrébins, les achats ressemblent davantage à ceux des Français.