Ce sera ainsi l'occasion de découvrir notamment la réhabiliation du Cnit à La Défense, la création du musée Charles-de-Gaulle au coeur des Invalides ou le centre de formation pour les métiers des travaux en hauteur à Nanterre. "Par-delà les palissades de nos chantiers ou les portes de nos ateliers, nous souhaitons montrer nos constructions qui seront les futurs lieux de vie, de travail, de loisir et de culture" des visiteurs, explique Christian Baffy, président de la FFB.

"En ouvrant une fois par an les palissades de nos chantiers et les portes de nos ateliers, en accueillant les élèves, leurs professeurs et leurs familles, en leur communiquant notre passion, nous contribuons largement à modifier l'image de la profession", dont l'image est encore trop souvent alourdie par des notions de dureté de la tâche et de mauvaises conditions salariales, insiste-t-il.

"Les besoins de recrutement sont considérables", affirme la FFB, et "à tous les niveaux: ouvrier et compagnon, conducteur de travaux, métreur, dirigeant et dans tous les métiers: maçonnerie, couverture, électricité menuiserie, peinture-finition...". "Nous sommes fiers de montrer nos ouvrages, de faire découvrir les compétences de nos équipes et de susciter, chaque fois que possible, des vocations", explique Christian Baffy. Ainsi les jeunes pourront "se forger une idée personnelle sur la diversité de nos métiers", se réjouit-il, "ainsi que les perspectives de carrière que nous offrons".

En 2006, le bâtiment en France comptait 310.000 entreprises, 1,238 million de personnes actives dont 947.000 salariés et 291.000 artisans, et 117 milliards d'euros hors taxe de travaux, dont 50,4% pour les travaux d'entretien et de rénovation.