Le SER et l'OPPBTP lancent un guide pour sécuriser les travaux sous circulation
Le Syndicat des Équipements de la Route (SER) et l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) annoncent la publication d'un nouveau guide. L'objectif : garantir la sécurité lors de la réalisation de travaux sous circulation.
Ce document, intitulé « Équipements de la route - Réaliser des travaux sous circulation en sécurité », s’inscrit dans le cadre de la démarche « Chantier franchement sûr », un programme dédié à l'amélioration des conditions de travail dans les chantiers de travaux publics.
Mettre en place des mesures strictes
Lors des travaux de pose ou de maintenance des équipements routiers, la sécurité des intervenants et des usagers de la route est une priorité absolue. Idéalement, ces travaux devraient être effectués hors circulation, permettant ainsi de supprimer le risque de heurt par un véhicule, en déviant le trafic ou en basculant la chaussée. Cependant, lorsque cette option n’est pas possible, il devient impératif de mettre en place des mesures strictes pour prévenir les risques de collision.
Ce document, co-édité par le SER et l’OPPBTP, est structuré autour de 10 règles et 16 fiches pratiques, qui sont classées par type de voie et de chantier. Ces recommandations couvrent divers aspects, allant de l’organisation de la zone d’intervention à l’installation de déviations, en passant par le renforcement de la signalisation et la mise en place de dispositifs de protection, tels que des séparateurs modulaires de voies.
De plus, le guide insiste sur l’importance de fournir aux équipes des équipements de protection individuelle (EPI), adaptés aux spécificités du chantier.
La publication de ce guide s’inscrit également dans une démarche collaborative réunissant plusieurs acteurs majeurs du secteur, notamment la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), la Direction générale du travail (DGT), la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et l’OPPBTP.
Marie Gérald
Photo de une : Adobe Stock