Le principe d'une rue de la nuit aux Batignolles refusé
« Je ne comprends pas, je suis déçu car c'était une proposition positive qui est plus concrète que de faire des -Etats généraux de la nuit- », a déclaré M. Coudert, après le vote au Conseil de Paris. Selon l'élu, « c'était très attendu des milieux de la nuit. Le combat continue, les gens représentant les établissements de nuit sont partants, car ce secteur ne représente d'inconvénient pour personne », les riverains n'étant pas dérangés par les nuisances sonores dans un quartier de bureau.
Le groupe communiste municipal a eu plus de chance : il a obtenu mardi de la mairie 30 000 euros afin d'organiser courant 2010 des « Etats généraux de la nuit parisienne », pour défendre les acteurs de la vie nocturne confrontés à des difficultés. Fin octobre, une pétition pour « sauver les nuits parisiennes » et dénoncer « la loi du silence en passe de reléguer la ville lumière au rang de capitale européenne du sommeil », avait été lancée par des organisateurs de soirées et l'association Technopol qui a créé la Techno Parade. Elle a recueilli 14 000 signatures à ce jour. La pétition visible sur le site quandlanuitmeurtensilence.com sera ouverte
jusqu'au 31 décembre.
Bruno Poulard (source AFP)