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Comme l'effet d'une aile de papillon !

Publié le 28 août 2007

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L'éclatement de la bulle immobilière aux US a eu l'effet d'un Tsunami jusqu'en Chine ou certaines grandes banques détenant des titres adossés à des hypothèques immobilières à risque ont du réinjecté des millions de Yuan. Le risque d'une récession n'a jamais été aussi élevé aux Etats-Unis depuis l'écaltement de la bulle internet et il est trop tôt pour affirmer que la crise financière liée aux excès des prêts hypothécaires est terminée.
Comme l'effet d'une aile de papillon !  - Batiweb
China Construction Bank, la troisième banque de Chine, a indiqué lundi qu'elle détenait 1,06 milliard de dollars de titres adossés à des hypothèques immobilières à risque aux Etats-Unis, tout en ajoutant que leur impact sur le groupe serait limité.

Le géant immobilier de Dubaï, Emaar Properties, a affirmé s'attendre à ce que ses activités aux Etats-Unis soient affectées par la crise américaine du crédit à risque (subprime).

La première banque du monde en termes d'actifs, le japonais Mitsubishi UFJ Financial Group, a indiqué avoir subi une perte "limitée" de 5 milliards de yens (31 millions d'euros) à cause de la crise.

Le groupe bancaire français BNP Paribas est exposé à hauteur de 30 millions d'euros en tant que créancier de la société américaine de crédit immobilier HomeBanc déclarée en faillite.

De son coté, M. Summers, qui a servi de 1999 à 2001 sous le président Bill Clinton a déclaré sur la chaîne de télévision ABC: "Nous avons vu un rétablissement, un certain retour à la normale cette semaine, mais je pense qu'il est bien trop tôt pour juger que la crise est terminée".

Larry Summers fait référence à un assèchement du crédit provoqué par une perte de confiance et un manque de visibilité de l'ampleur réelle de la crise des prêts hypthécaires à risque (subprime) aux Etats-Unis. La banque centrale américaine comme son homologue européenne, la BCE, ont injecté des dizaines de milliards de dollars et d'euros pour permettre aux banques et autres institutions d'avoir accès à des liquidités.

Pour M. Summers, il est loin d'être certain que la purge du secteur financier est terminée et surtout il est trop tôt pour estimer l'impact de la crise sur le reste de l'économie. "La première raison c'est que l'on ne peut pas savoir s'il ne va pas y avoir une autre mauvaise surprise dans le secteur financier et deuxièmement, nous n'avons pas eu le temps d'évaluer l'impact que cela aura sur l'économie réelle et le processus de création d'emplois dans notre économie", a-t-il souligné. Néanmoins, "je ne pense pas que nous ayons les éléments nécessaires pour prédire une récession mais je dirais que les risques que nous en ayons une sont les plus élevés depuis les attentats du 11-Septembre", a souligné M. Summers qui travaille désormais pour une banque d'investissement D.E. Shaw and Co.

Il a aussi appelé à ne pas seulement penser aux entreprises financières touchées par la crise mais surtout à ceux qui ont fait un emprunt et qui ne peuvent le rembourser. "Il faudrait se concentrer sur les propriétaires (d'une maison), il faut se concentrer sur celui qui a fait un emprunt immobilier", a souligné l'ancien président de l'université de Harvard.

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