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Une commission nationale pour évaluer les projets innovants dans le traitement de l’amiante

Publié le 30 janvier 2017

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Alors que de plus en plus d’innovations voient le jour en matière de traitement de l’amiante dans le bâtiment, une Commission nationale d’évaluation de ces nouveaux procédés a été installée le 27 janvier dernier. Des représentants, notamment issus de l’Institut national de recherche et de sécurité et de la Caisse nationale de l’Assurance maladie, auront ainsi la lourde tâche d’examiner et accélérer la mise en oeuvre de projets innovants de détection et de traitement de l’amiante. Les détails.
Une commission nationale pour évaluer les projets innovants dans le traitement de l’amiante - Batiweb
« Évaluer les procédés innovants de détection et de traitement de l’amiante » : c’est ainsi que le ministère du Logement décrit la mission de la nouvelle Commission nationale qui a été installée vendredi dernier. Une initiative largement saluée par Emmanuelle Cosse.

« Le traitement de l’amiante est un enjeu essentiel pour la santé des ouvriers du bâtiment et des habitants. Si on veut atteindre nos objectifs en matière de rénovation de logement, il faut monter en puissance sur cette question. Aujourd’hui, les solutions existent mais elles ont encore du mal à se diffuser. La commission nationale d’évaluation va permettre d’évaluer les nouveaux procédés et de garantir leur efficacité », a-t-elle déclaré.

Une réponse à une demande croissante

En outre, cette instance indépendante, présidée par le professeur William Dab, regroupera des représentants de nombreux organismes. L’Institut national de recherche et de sécurité, la Caisse nationale de l’Assurance maladie des travailleurs salariés, l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics, ont ainsi tous répondu présents pour prendre part à l’évaluation de projets innovants dans le domaine de l’amiante.

La commission sera également en charge « d’accélérer la mise sur le marché [des projets innovants qui lui seront soumis] en apportant un gage de performance et sécurité auprès des opérateurs de chantiers », précise le ministère du Logement.

Ce dernier rappelle d’ailleurs que les objectifs fixés par la loi de transition énergétique requièrent « une forte augmentation de travaux de réhabilitation ». Dans ce sens, « la quantité d’opération relatives au traitement de l’amiante devrait […] considérablement croître », estime-t-il.

Le ministère confirme son implication

Emmanuelle Cosse a par ailleurs déjà annoncé sa volonté d’accompagner la mise en œuvre de cette commission. Elle compte notamment sur le Plan recherche et développement amiante (PRDA), mis en place en 2014 et doté de 20 millions d’euros, pour « faire émerger » et « amener à maturité des méthodes et des technologies innovantes ».

Les lauréats des appels à projets lancés dans le cadre de ce PRDA seront d’ailleurs annoncés le 6 février prochain. De quoi donner une nouvelle impulsion dans le domaine du traitement de l’amiante dans le bâtiment !

F.C
Photo de Une : ©Fotolia

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