Le projet de taxe carbone préparé par le gouvernement n'en fini d'alimenter les débats au sein du monde politique. Ainsi, Laurence Parisot plaide pour une contribution des entreprises « à fiscalité constante », avec l'instauration d'un « chèque vert » pour les entreprises qui s'acquitteront de la future taxe.
Alors que s'est ouvert mercredi 2 septembre la 11e université d'été du MEDEF, la présidente du MEDEF, Laurence Parisot demande que la mise en oeuvre de la « taxe carbone » se fasse «
à fiscalité constante » pour les entreprises et qu'un « chèque vert » leur soit octroyé, au même titre que pour les ménages. «
Si l'émission de CO2 a un coût social, si elle représente une nuisance pour l'être humain, il est normal qu'elle soit taxée », déclare la présidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) dans un entretien au journal Le Monde daté de jeudi.
Mais pour elle, « ce nouveau prélèvement doit se faire à fiscalité constante pour les entreprises, sans que la réforme de la TP (taxe professionnelle) n'interfère ». « De même qu'il est prévu un chèque vert pour les ménages », ajoute Laurence Parisot, « il doit y avoir pour les entreprises un équivalent de chèque vert ». La taxe carbone vise à inciter entreprises, administrations et particuliers à consommer moins d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), notamment dans les transports et le chauffage, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Bruno Poulard (source AFP)