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Porte soufflante : l’auto-contrôle facilité par TechnoDoor

Publié le 10 mai 2011

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Lancée début 2011 et présentée au salon Ecobat, la TechnoDoor est la première porte soufflante française. Sa simplicité d’usage lui ouvre grands les portes du marché naissant mais vaste de l’auto-contrôle, à l’achat comme à la location.
Porte soufflante : l’auto-contrôle facilité par TechnoDoor - Batiweb

Fabriquée en Haute-Savoie par la société éponyme, la TechnoDoor est distribuée exclusivement par Distrimesure, qui en assure également la formation et le SAV. Le dispositif est proposé en deux puissances (3000 m3/h et 4600 m3/h) et deux versions, auto-contrôle et technicien/mesureur.

Une mesure directe et continue du débit

Principale innovation, la TechnoDoor n’impose pas d’effectuer plusieurs mesures successives par paliers, comme le font ses concurrentes mais calcule directement et en continu le débit des pertes. « Les portes classiques, travaillant à vitesse constante du ventilateur, sont très sensibles au vent. Jusqu’à parfois empêcher tout simplement la mesure. La TechnoDoor travaillant à pression constante utilise un débitmètre à fil chaud couplé à un variateur de vitesse du moteur, et mesure directement un débit moyen sur une longue période. Elle est donc totalement insensible au vent » explique Marc Commenge, Directeur commercial de Distrimesure.

Pensée pour l’auto-contrôle des artisans

Cette mesure insensible à la météo et répliquable à l’envie facilite grandement les comparaisons et l’auto-contrôle. « Dans sa version auto-contrôle, le système ne demande que deux paramètres : la surface et le volume chauffé. Une fois le test terminé, l’ordinateur produit automatiquement un court rapport en Pdf. Difficile de faire plus simple » se félicite Marc Commenge. TechnoDoor fera pourtant plus simple encore en remplaçant l’ordinateur par un écran tactile dans les futures versions. La version technicien offre la même simplicité avec un logiciel plus évolué produisant un rapport automatique complet et conforme à la réglementation.

Du fait de son approche technique différente (pour les spécialistes, il n’y a pas de diaphragmes), le moteur de la porte a pu être déporté sur un chariot à roulettes. L’ensemble est donc plus volumineux que les produits concurrents. « C’est vrai, mais cet encombrement est largement compensé par la facilité de pose de la porte elle-même. Elle est légère, facile à étanchéifier, et peut même s’adapter aux fenêtres. Ce sont des critères importants pour les artisans qui travaillent en solo » précise Marc Commenge. Ajoutons que le chariot peut être placé à l’intérieur comme à l’extérieur et que l’on peut travailler en surpression comme en dépression (soit quatre possibilités au total).

Enfin, la machine infernale fait carton plein coté sécurité. Non seulement équipée d’un bouton d’arrêt, elle stoppe automatiquement dès qu’une fuite soudaine est détectée.

Made in France

Distrimesure met en avant la fabrication française de la TechnoDoor. Pur chauvinisme ? « C’est surtout parce que cela facilite la maintenance et le SAV, explique Marc Commenge, sans oublier l’étalonnage annuel du boitier de contrôle ». En effet, d’après TechnoDoor, les portes concurrentes doivent être envoyées entièrement à l’étalonnage, privant ainsi leur propriétaire de leur outil de travail. Sur la porte française, seul le boitier de mesure est concerné, et bien sur, TechnoDoor prête un boitier de rechange pendant l’opération. Cocorico !

Olivier Barrellier

Coté tarifs :

Achat : de 4295 € HT à 5695 € HT (+ 800 € HT d’accessoires optionnels)
Location : 450 € HT / semaine en moyenne (kit accessoires et consommables inclus)

 

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