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Plus de 275 postes à pourvoir dans le secteur des stores et volets du Grand Est

Publié le 15 novembre 2023

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Dans un sondage mené par le groupement Actibaie, 17 employeurs du secteur de la fabrication, installation et maintenance des stores et volets, mettent en lumière une filière méconnue et pourtant très dynamique, qui mise sur une diversité de missions, une rémunération attractive et des formations pour attirer de nouveaux talents.
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Au cours des trois dernières années, le secteur de la fabrication, de l'installation et de la maintenance des volets, magasins, portails, et portes automatiques a connu une forte croissance dans la région Grand Est, stimulée par les nouvelles réglementations et les tendances en matière de rénovation énergétique, selon Hervé Lamy, délégué général du groupement Actibaie.

« Cette tendance à l'automatisation s'accélère rapidement. Pour les stores et volets les perspectives sont également très bonnes puisque ces solutions sont aujourd'hui intégrées aux dispositifs d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ », explique-t-il. 

 

Défis du recrutement : motivation, qualification et attractivité

 

Avec 275 postes vacants en CDD et CDI, dont 55 contrats d'apprentissage, les entreprises du secteur, regroupées au sein du groupement Actibaie, font face à une demande croissante pour répondre aux normes de sécurité en évolution et à la nécessité d'améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Ainsi, plus de 170 postes ont été créés au cours des deux dernières années dans la région Grand Est.

Face au défi du recrutement de profils techniques spécialisés, notamment dans l'installation, les entreprises se montrent proactives. L'enquête révèle que 72 % des entreprises sont susceptibles d'offrir une formation spécifique aux nouvelles recrues, pour les postes les plus exigeants. 

« Accompagnés par un référent, ils commencent par travailler en binôme avec un opérateur expérimenté, sur différents postes simples. Cette période d’adaptation dure en général environ 2 mois et leur permet de maîtriser les compétences de base. Puis ils peuvent aller sur des postes plus techniques, sur lesquels ils passent également par une période de formation avant d’être autonomes », Renaud Pfalzgraf, directeur marketing et communication chez Soprofen. 

Les entreprises du secteur offrent également des rémunérations compétitives pour attirer les talents, avec 61 % proposant un salaire net supérieur à 1600 euros par mois pour les techniciens. Les salaires peuvent atteindre jusqu'à 2600 euros net par mois après cinq ans de carrière, ce qui renforce l'attrait du secteur pour les candidats souhaitant s'investir à long terme, comme le précise Hervé Lamy. « Le but est bien d’attirer des candidats qui souhaitent s’investir : c’est pour cela que les entreprises privilégient les contrats longs à l’intérim. L’alternance, en parallèle, est devenue un vrai levier de recrutement », développe-t-il. 

Malgré les opportunités offertes, le recrutement reste un défi majeur. Près de 90 % des entreprises signalent le manque de candidats motivés comme principal obstacle. Le manque de qualification (56 %), la complexité des postes (39 %) et l'attractivité des postes et des entreprises (33 %) sont également des défis à relever. Hervé Lamy souligne que les métiers du secteur méritent d'être mieux valorisés, contribuant à améliorer la qualité de vie et la sécurité des citoyens.

 

Féminiser le secteur 

 

Malgré une forte présence féminine dans les fonctions supports, les métiers techniques restent majoritairement masculins. Seulement 11 % des entreprises sondées affichent une parité à 50/50. Les entreprises s'engagent à rendre le secteur plus attractif pour les femmes, à l’image de Kone, qui indique travailler en collaboration avec les acteurs du secteur et les organismes de formation, afin de rendre le métier plus attractif et plus visible auprès des femmes.

« En interne, nous avons également à cœur de déployer des programmes DE&I (Diversité, Equité et Inclusion) et de marque employeur, pour communiquer sur nos métiers auprès des femmes. Et évidemment, c’est avec plaisir que nous embauchons des alternantes et des stagiaires pour leur faire découvrir le monde de l’industrie. Nous espérons à terme que plus de femmes considèrent une carrière dans ce secteur très porteur », conclut Anthony Moreira, manager excellence opérationnelle, chez Kone France.

 

Marie Gérald

Photo de Une : ©Soprofen

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