Sur les 9 premiers mois de l’année 2024 (de janvier à septembre), Nexity a enregistré 2,57 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit -13 % par rapport à la même période l’année passée. Sur le seul troisième trimestre 2024, Nexity enregistre un chiffre d’affaires en baisse de 2,7 %, à 890 millions d’euros.

Un plan de sauvegarde de l’emploi approuvé

Dans ce contexte économique compliqué, son plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) – annoncé en février dernier – « a été approuvé sur le troisième trimestre par l'ensemble des représentants du personnel et par l'administration du travail », d’après le groupe.

Ce PSE prévoit désormais le licenciement de 275 personnes, « après phase de reclassements internes et départs volontaires ». Ce chiffre est susceptible de changer « en fonction des décisions des collaborateurs de saisir les options de reclassement ou non », a toutefois précisé Jean-Claude Bassien, directeur général délégué.

Pour réaliser des économies, Nexity a cédé sa filiale Nexity Services (devenue Evoriel) au fonds d'investissement Bridgepoint et devrait finaliser d’ici la fin de l’année la vente de Nexity Property Management au Crédit Agricole Immobilier. Le promoteur immobilier a également indiqué avoir cédé 50 % de sa participation dans la Bien'ici au groupe Arche, pour un montant de 35 millions d'euros.

L’objectif de Nexity : atteindre une dette nette inférieure à 500 millions d’euros d’ici fin 2025.

Les primo-accédants de retour sur le marché

Malgré ces difficultés, le groupe entrevoit des « signaux favorables » pour la reprise de l’activité de promotion. Jean-Claude Bassien évoque notamment la baisse des taux d'intérêts et la « prise de conscience politique » de « l'urgence à agir ».

Pour rappel, la ministre du Logement Valérie Létard a annoncé l’intention du gouvernement d’étendre le prêt à taux zéro (PTZ) à toutes les zones et toutes les formes d’habitats neufs dans le projet de loi de finances (PLF) 2025.

À l’échelle de Nexity, sur les 8 109 réservations de logements neufs enregistrées depuis le 1er janvier, 16 % proviennent de primo-accédants, et leur volume a progressé de 14 % sur un an.

« La dynamique que nous observons est plutôt bonne et elle est assise sur la certitude que le marché des ventes individuelles reprend, et c'est le cœur de notre activité », s’est réjoui le directeur général délégué.

Claire Lemonnier
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