Les Équipements de protection individuelle améliorent-ils le bien-être au travail ?
Or, 3M, entreprise spécialisée dans la distribution de composants électroniques, électromécaniques et industriels, s’est justement intéressée au rôle tenu par les Équipements de protection individuelle (EPI) dans les problématiques liées au bien-être au travail.
Dans ce sens, une enquête a été menée en juillet dernier auprès par l’Usine Nouvelle auprès de 153 professionnels du secteur, qu’ils évoluent aux pôles hygiène sécurité environnement, production ou direction. Verdict : plus de 78% des répondants affirment que les EPI des salariés améliorent leur bien-être au travail.
Un constat qui reste nuancé
Néanmoins, « le sentiment d’évoluer dans un environnement sécurisé » reste loin derrière le top 3 des « éléments qui contribuent au bien-être des salariés ». En effet, « l’ambiance au sein de l’entreprise » (77%), « l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle » (66%) et « l’intérêt pour la mission » (61%) ont été largement plébiscités parmi les réponses proposées.3M note également que les sondés pour qui les EPI n’améliorent pas le bien-être au travail considèrent que « ces derniers sont encore perçus comme contraignants et peu confortables, raison pour laquelle des solutions de protection collective leur sont préférées. »
La réglementation, garantie d'une bonne politique SST ?
Pour la majorité des sondés (79,7% d’entre eux), la réglementation en matière de sécurité au travail est néanmoins perçue comme une opportunité. « Au-delà de l’amélioration de la santé de leurs salariés, [les directeurs ayant répondu à l’enquête] souhaitent également que ces équipements améliorent l’efficacité, la productivité et la performance de leur entreprise », précise 3M.D’autre part, plus de 88% des cadres et dirigeants du secteur de l’industrie estiment être matures quant à l’utilisation des EPI. En pratique, 3M observe que seulement 60% des entreprises interrogées respectent réellement la mise en place de leur politique de sécurité. « Il faut rappeler qu’en cas de problème majeur, la responsabilité pénale de la direction sera engagée. Il est incroyable d’imaginer qu’aujourd’hui, une entreprise française du 5 prend ce risque », conclut Marion Carrasco, chef de marché protection respiratoire de 3M France.
F.C
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