ConnexionS'abonner
Fermer

Le gouvernement prêt à prendre en charge les surcoûts sanitaires du BTP ?

Publié le 03 juin 2020

Partager : 

Si la reprise s'est rapidement accélérée dans le BTP, le secteur fait face à d'importants surcoûts liés aux mesures sanitaires et à une forte baisse de productivité sur les chantiers. Pour aider les entreprises à absorber ces surcoûts, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement envisageait de les prendre en charge. Des précisions devraient notamment être apportées dans le troisième projet de loi finance rectificative (PLFR) qui doit être présenté le 10 juin prochain en Conseil des Ministres.
Le gouvernement prêt à prendre en charge les surcoûts sanitaires du BTP ? - Batiweb

Alors que la Capeb estime entre 10 et 20 % du coût journalier les surcoûts liés aux mesures sanitaires dans le BTP, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a déclaré ce mardi 2 juin à l'Assemblée nationale que le gouvernement envisageait de prendre en charge ces surcoûts. 

 

Des précisions attendues dans le 3e projet de loi finance rectificative

 

Bruno Le Maire a tout d'abord souligné que le secteur avait été à 85 % à l'arrêt pendant le confinement. « Il a redémarré fortement, mais il est handicapé par des règles sanitaires qui lui font perdre 25 à 30 % de productivité sur chaque chantier (…) et il y a des surcoûts. Dans le projet de loi finance rectificative (PLFR) numéro 3, nous aurons l'occasion d'examiner les moyens de prendre en charge ces surcoûts pour qu'effectivement, ça ne pèse pas sur la rentabilité des chantiers et bâtiments et de travaux publics », a-t-il ajouté.

 

Ce PLFR, le troisième depuis la crise liée au coronavirus, doit être présenté en Conseil des Ministres le 10 juin prochain. Il comprendra des mesures de soutien aux secteurs économiques en difficultés et à l'emploi des jeunes.

 

Le ministre de l'Economie a par ailleurs rappelé l'annonce d'Edouard Philippe concernant le lancement d'un plan de soutien aux collectivités locales pour accompagner la reprise de la commande publique.

 

« Il faut garder un environnement qui soit le plus compétitif possible, ce qui passe par la baisse des impôts de production qui pèsent sur la compétitivité de ces entreprises et sur leur rentabilité », a-t-il estimé. La baisse de ces impôts, notamment plus élevés en France qu'en Allemagne, est particulièrement attendue par le patronat.

 

C.L (avec AFP)

Photo de une : Adobe Stock

Sur le même sujet

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.