Le GIP revient sur la démarche « Qualité globale »
Créé en 1988 par une dizaine d'industriels du bâtiment pour faciliter la prescription auprès de la maîtrise d'oeuvre et de la maîtrise d'ouvrage, le Groupement des Industriels de la Prescription (GIP) est une association à but non lucratif qui compte aujourd'hui 45 industriels membres, parmi lesquels on retrouve KP1, Placoplatre, Isover, Rockwool, Rehau, K.Line, Somfy ou encore Schneider, et deux bureaux de contrôle (Bureau Veritas et Socotec).
A la fin des années 1990, le GIP constate, avec l'Agence Qualité Construction (AQC), un nombre croissant de malfaçons dans le bâtiment, et décide de lancer, en partenariat avec la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), la démarche « Qualité globale », visant à atteindre le « zéro réserve ».
A travers cette démarche, les industriels membres du GIP s'engagent à accompagner, sans aucun frais, les promoteurs et architectes dans leurs projets.
Un gage de rapidité et de qualité pour la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage
« Nous proposons la qualité globale pour aider la promotion immobilière à livrer des bâtiments sans réserve, sans défauts, en essayant de résoudre en amont les problématiques liées à la construction avec la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage », explique Maxime Boileau, responsable de la communication du GIP.
« On accompagne les promoteurs avec un interlocuteur unique qui va se charger de réunir tous les industriels que le promoteur aura sélectionnés au départ. Ce coordinateur accompagne le promoteur à toutes les étapes, depuis la conception du projet et jusqu'à la livraison finale. Cela permet au promoteur de ne pas avoir à échanger avec de trop nombreuses personnes et de gagner du temps. C'est aussi et surtout un gage de qualité car cela permet au promoteur d'avoir un maximum d'informations sur les produits les plus adaptés au projet », poursuit Véronique Lenail, présidente du GIP.
Concrètement, le promoteur choisit les solutions industrielles qu'il veut, puis le coordinateur l'accompagne à travers plusieurs étapes, et suit le projet de A à Z pour faciliter la relation avec les industriels et s'assurer de la bonne mise en œuvre des solutions et produits grâce à des réunions techniques sur chantier. Le protocole comprend notamment 4 étapes clés : la sélection, la conception, l'exécution, et enfin l'évaluation.
Depuis le lancement de ce dispositif, une trentaine de projets ont été accompagnés, et une quinzaine sont actuellement en cours.
Outre cette démarche, le GIP prévoit d'autres « chantiers » à développer dans les mois à venir, à savoir organiser des webinaires ouverts à tous, notamment sur la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), mais aussi se faire davantage connaître grâce à des actions de communication.
Propos recueillis par Claire Lemonnier
Photo de une : Véronique Lenail