LafargeHolcim veut se désengager en Inde
En août, LafargeHolcim avait annoncé la cession de deux de ses sites en Inde, d'une capacité de production de 5,15 millions de tonnes par an, pour un montant de 750 millions de francs suisses (692 millions d'euros).
Or, les autorités indiennes ont refusé cette vente. LafargeHolcim a donc « cessé ses discussions avec le conglomérat Birla Corporation Limited (BCL) pour la vente des cimenteries de Jojobera et Sonadih, dans l'Est de l'Inde », a indiqué le groupe dans un communiqué.
En conséquence, le groupe européen « s'est vu dans l'obligation de proposer un remède alternatif » à la Commission de la concurrence indienne « en raison des questions réglementaires actuelles sur le transfert des droits miniers captifs et essentiels pour les deux usines ».
Il envisage ainsi la cession de sa participation dans Lafarge India, qui dispose d'une capacité d'environ 11 millions de tonnes de cimente. La filiale dispose en outre de 68 centrales à béton dans le pays. « Le remède alternatif est à l'étude par la Commission de la concurrence indienne », ajoute le groupe.
Suite à leur fusion, les cimentiers Holcim et Lafarge s'étaient engagés à céder plusieurs de leurs actifs à l'étranger. Récemment, le groupe a également annoncé un projet de restructuration de son dispositif industriel en France pour répondre à la baisse du marché du ciment, prévoyant 117 millions d'euros d'investissements d'ici fin 2017 et 202
suppressions de postes sur deux sites.
C.T (avec AFP)