CarboClearTech : Un Projet Innovant pour la Captation de Carbone à Martres-Tolosane
Ce projet de captage et stockage du carbone (CCS) bénéficiera d'une subvention de l'Union Européenne pour atteindre la neutralité carbone dès 2031.
Captation de CO2 : une avancée majeure pour la décarbonation de l’industrie
Le projet CarboClearTech fait de Martres-Tolosane le premier site de captage de CO2 dans le Sud-Ouest de la France. Il jouera un rôle clé dans le développement d'une économie circulaire et l’accélération de la décarbonation de l'industrie, tout en contribuant à la transition écologique du secteur de la construction.
Objectifs de CarboClearTech
Avec l’installation d'une unité de captation des émissions de CO2, le site capturera 700 000 tonnes de CO2 par an, permettant à la cimenterie de Martres-Tolosane d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2031. Ce projet est un levier essentiel pour réduire les émissions industrielles dans le Sud-Ouest et soutenir les objectifs environnementaux régionaux.
Soutien de l’Union Européenne et impact régional
Grâce au soutien de l'UE et des acteurs régionaux, CarboClearTech renforcera la vitalité économique et la croissance verte du Sud-Ouest. Ce projet bénéficiera au secteur du BTP, qui emploie plus de 270 000 personnes en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, tout en répondant aux besoins en logements et infrastructures dans la région.
Plateforme d’Open Innovation pour la captation de CO2
À partir de 2025, le projet inclura une plateforme d’open innovation pour tester de nouvelles technologies de captation du CO2. Des chercheurs, startups et entreprises pourront y tester leurs innovations à grande échelle, accélérant ainsi le développement de solutions bas carbone.
La modernisation de l'usine Lafarge
La cimenterie de Martres-Tolosane a récemment investi 124 M€ pour moderniser ses installations. En 2020-2022, le site a remplacé son four à clinker par une nouvelle ligne de cuisson, augmentant la valorisation énergétique des déchets. Aujourd’hui, 60 % de l’énergie thermique provient de combustibles alternatifs, avec l'objectif d'atteindre 80 % d'ici 2026.