« Nous confirmons nos perspectives pour 2014, et nous prévoyons une progression comprise entre 2 et 5 % de la demande de ciment sur nos marchés cette année », se réjouit le président-directeur général de Lafarge Bruno Lafont.

Les chiffres du premier trimestre 2014 sont bons : l'excédent brut opérationnel (Ebitda) est resté stable à 343 millions d'euros (+ 21 % sur une base comparable), malgré le contexte de change défavorable avec un impact sur l'EBITDA de -10 % (soit -29 millions d'euros). La marge brute d'exploitation a légèrement progressé, passant de 12, 8 % à 13 %.

« Nos résultats du premier trimestre confirment les tendances positives observées à la fin de l'année dernière. Nos volumes ont été soutenus par le dynamisme persistant des marchés émergents et par l'amélioration progressive enregistrée sur plusieurs marchés européens. L'Amérique du Nord a été touchée par un hiver rigoureux, mais les tendances sous-jacentes du marché sont positives », a indiqué Bruno Lafont.

A périmètre constant, les ventes de ciment sont en hausse de 11 % en volume sur le trimestre, soutenues notamment par des actions d’innovation, par le dynamisme des marchés de la région Moyen-Orient et Afrique, par un environnement plus favorable dans la plupart des pays européens et par la mise en service d'une nouvelle cimenterie du groupe au Rajasthan.

Résultat net en hausse de 30 millions d'euros

Sur le trimestre, la perte nette part du Groupe s'est établie à -135 millions d'euros, traduisant la saisonnalité des volumes, soit une hausse de 15,3 % par rapport à la même période l'année précédente.

« Le résultat net du 1er trimestre 2013 comprenait des plus-values de cession de 45 millions d'euros. En excluant cet élément, le résultat net du 1er trimestre 2014 est en hausse d’environ 30 millions d'euros, soutenu par l'amélioration du résultat d'exploitation courant », précise le groupe.

Le chiffre d'affaires du cimentier français reste en repli de 2% à 2,6 milliards d'euros mais à taux de change constant, il enregistre une hausse de 9 %.

Pour l'exercice 2014, le groupe attend « une croissance globale de la demande de ciment, comprise entre 2 et 5 % sur ses marchés par rapport à 2013. (…) L'inflation des coût devrait se maintenir à un rythme similaire à celui de 2013, ce qui se traduira par des prix globalement en hausse ».

Le groupe espère ainsi générer plus de 600 millions d'euros de résultat supplémentaire grâce aux actions de réduction des coûts et d'innovation. Comme annoncé en 2013, Lafarge espère aussi ramener son endettement net à moins de 9 milliards d'euros en 2014 avec un an d'avance sur le programme prévu.

Le cimentier français prépare également sa fusion avec le cimentier suisse Holicim, approuvée à l'unanimité par leurs Conseils d'administration respectifs et des actionnaires.

C.T
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