La toute nouvelle Alliance HQE-GBC présente son programme jusqu’à 2019
Une évolution qui symbolise « la poursuite de l’engagement en faveur d’une approche transversale du développement durable en embarquant toujours davantage d’acteurs en France et à l’international », selon Philippe Van de Maele, président de l’Alliance.
« L’Association a à cœur de fédérer des partenaires toujours plus nombreux, issus du public comme du privé, afin de rendre accessible un cadre de vie durable à tous et de repositionner l’Homme au centre des grands enjeux du moment que sont l’efficacité énergétique ou la ville durable », poursuit-il.
En revanche, les principales missions de l’organisme, elles, ne changent pas. Dans ce sens, toujours aussi impliquée dans la promotion d’un cadre de vie durable, l’Alliance HQE-GBC a profité de cette métamorphose pour annoncer ses objectifs pour 2017-2019.
Agir en France et à l’international
Et le programme s’annonce d’ores et déjà chargé ! Premier axe prioritaire pour l’organisme, et non des moindres, le déploiement du mouvement HQE sera au cœur de la stratégie de l’Alliance. En 2016, « un logement collectif neuf sur quatre [était] certifié », de même que « 14% des bâtiments tertiaires neufs en France ».Un bilan plutôt positif mais qui donne à l’association l’envie d’aller au-delà. « Pour ce faire, l’Alliance HQE-GBC s’attachera à la création et au déploiement de nouveaux outils numériques : outils de conception, de sensibilisation ou d’évaluation en ligne (tel ISIA de Certivéa) », indique l’organisme.
Dans le même sens, ce dernier compte bien se développer sur de nouveaux territoires. Si le mouvement HQE est déjà présent dans 24 pays, l’Alliance espère mettre en place de nouveaux partenariats internationaux afin d’asseoir durablement le modèle français en matière d’éco-construction.
En parallèle, l’association continuera d’œuvrer au niveau national avec une volonté affichée de « faire des quartiers, une échelle renforcée d’action et d’optimisation ». Pour ce faire, une nouvelle association, HQE Aménagement, sera créée afin « d’aider les collectivités et les aménageurs à gérer leur projet d’aménagement durable ». L’Alliance prévoit par ailleurs de mettre en place un groupe de travail autour de la problématique de la performance des quartiers en partenariat avec l’ADEME, l’IVD-Vivapolis et d’autres entreprises.
D’autres enjeux à plus long terme
Mais l’association ne s’arrête pas là, et compte bien avoir une vision encore plus ambitieuse. L’Alliance envisage ainsi de poursuivre l’évolution de la démarche HQE avec des approches plus thématiques. « Ainsi, la simplification attendue par les maîtres d’ouvrage et les collectivités, face à ce paysage foisonnant, sera réelle », estime-t-elle.« C’est dans ce sens que s’inscrivent également les partenariats développés avec ORÉE et, plus récemment, avec la Smart Building Alliance ou ceux qui verront le jour prochainement », précise l’Alliance HQE-BGC. L’expérimentation du label E+C- est d’ailleurs une parfaite illustration des approches thématiques que l’organisme souhaite mettre en place.
Enfin, et surtout, la nouvelle Alliance aura la lourde tâche, dans les deux prochaines années, de créer la feuille de route pour la décennie à venir « pour proposer une réponse soutenable et collective ». « Il a été établi un calendrier pour le bâtiment. Après l’échéance de 2012, a été fixée celle des bâtiments à énergie positive à horizon 2020 », rappelle l’association.
« Le secteur a maintenant besoin d’une vision partagée sur les prochaines échéances. Une vision qui intègre les bouleversements liés à la révolution numérique et qui réponde aux enjeux environnementaux et sociétaux », conclut l’Alliance.
F.C