Immobilier : Vivastreet décrypte le comportement de ses utilisateurs
D'après le site d'annonces, l'année à venir devrait effectivement « être bonne », portée par « des taux d'intérêts toujours aussi abordables », mais légèrement en-dessous des douze mois précédents. Il n'empêche qu'une personne sur cinq envisagerait d'acheter un bien immobilier en 2018, d'après les sondages effectués par Vivastreet.
Appartement ou maison ?
Pour autant, les ventes de biens sont moins recherchées que les locations, comme l'observe la plateforme. Sur 28 millions de requêtes analysées, 52% d'entre elles concernent la location, principalement en faveur des appartements (87%, contre 13% pour les maisons). Au contraire, les futurs acquéreurs privilégient plutôt des biens individuels (86%).Les attentes de ces derniers ont d'ailleurs de quoi être comblées, puisque les maisons de 5 pièces et plus représentent, à elles seules, un quart des annonces. Il s'agit néanmoins des « biens les plus difficiles à vendre », d'après Vivastreet, qui constate là encore une tendance inverse dans la location, où les appartements de deux pièces et moins « représentent près de 50% des annonces ».
Paris ou Marseille ?
Du côté des zones géographiques favorites, l'international remporte 21,92% des suffrages, loin devant la première région française. La Provence-Alpes-Côte-d'Azur fait en effet l'objet de 13,55% de recherches, suivie du Languedoc-Roussillon (11,67%), de l'Île-de-France (8,94%) et de Rhône-Alpes (7,25%).Le classement est tout autre au regard des prix au m² pratiqués ici et là. Comptez en moyenne 4 330 €/m² en Corse, 3 785 €/m² en Île-de-France et 3 483 €/m² en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Au contraire, l'Auvergne est le territoire où les coûts sont les plus avantageux (774 €/m²), non loin du Limousin (821 €/m²) et de la Bourgogne (1 153 €/m²).
Enfin, plus anecdotique, Vivastreet observe une part grandissante de femmes parmi son audience, 60% des recherches de 2017 ayant été effectuées par des utilisatrices. L'âge moyen tend également à vieillir : les 25-34 ans, à l'origine d'un tiers des connexions en 2015, ne représentent plus aujourd'hui que 23% de celles-ci.
F.C
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