Immobilier : hausse des prix en zone euro et bulle aggravée en Chine
Au Royaume-Uni les prix des logements sont repartis en légère baisse en novembre, perdant 0,1% en un mois après un rebond en octobre, selon le baromètre mensuel du marché immobilier britannique publié jeudi par la banque Halifax. Selon celle-ci, l'évolution de novembre reflète l'évolution erratique du marché immobilier, marqué par une succession de hausses et de baisses mensuelles des prix. Toutefois "certains signes montrant que les propriétaires sont plus réticents à mettre des biens en vente sur le marché, ce qui pourrait aider à faire remonter les prix", indique Halifax.
Bulle immobilière
En Chine c'est la bulle immobilière qui s'aggrave avec des prix d'appartements dans les grandes villes parfois fortement surévalués, selon un rapport de l'Académie des Sciences sociales. Selon une enquête portant sur 35 villes, l'immobilier dans 11 d'entre elles est proposé à des prix dépassant de 30% à 50% un indice de référence prenant en compte 11 facteurs dont les infrastructures et le pouvoir d'achat, l'écart atteignant même 70% dans la ville de Fuzhou (sud-est). Les prix de l'immobilier se maintiennent à un niveau très élevé ou continuent même à progresser malgré des mesures restrictives sur l'octroi de crédits prises depuis le mois d'avril. * Les injections massives de liquidités dans l'économie depuis deux ans pour contrebalancer les effets de la crise financière mondiale ont provoqué un gonflement de la masse monétaire, qui alimente la hausse des prix en Chine, notamment dans l'immobilier.
Record à Paris Les prix de vente des logements anciens à Paris auront augmenté d'environ 20% en 2010, par rapport à 2009, avec un nouveau record historique d'environ 7.500 euros/m2 en fin d'année, selon une étude de la Chambre des notaires de Paris et de l'Ile-France publiée jeudi. "Le rythme de la hausse des prix des logements s'est intensifié dans la capitale", soulignent les notaires qui constatent une explosion des prix. |
Laurent Perrin (source AFP)