Immobilier : chute brutale des ventes mais la hausse des prix se poursuit
Les spécialistes de l’immobilier ancien sont unanimes : la hausse des prix a continué de s’accélérer au premier trimestre 2020, selon les chiffres de l’Insee et des Notaires de France. Les prix auraient augmenté de +5 % sur les trois premiers mois de l’année, soit une hausse plus marquée qu’en 2019 (+3,7 %).
A fin mars, avant la crise, la hausse des prix était de +5,7 % en Île-de-France et de +4,7 % en province. Elle était légèrement plus marquée pour les appartements (+6,4 %) que pour les maisons (+4 %).
Au total, les ventes s’établissaient à 1,04 million sur l’année écoulée, soit une très légère baisse par rapport au 1,07 million enregistré l’année précédente.
Le nombre de ventes auraient notamment chuté de -22 % en Île-de-France comparé au premier trimestre 2019, selon les notaires de la région.
-47,9 % de ventes pendant le confinement
Si le confinement et la suspension des visites a donné lieu à une chute des ventes entre mi-mars et début mai, la hausse des prix s’est poursuivie même pendant la crise liée au Covid-19, précise de son côté le dernier baromètre LPI-SeLoger.
Fin avril, la chute des ventes se chiffrait à -47,9 % sur trois mois. Si les ventes se sont effondrées, les prix de l’immobilier ancien atteignent parallèlement 3 571 euros, avec une hausse de +2,6 % en trois mois, et de +5,2 % sur un an.
Selon Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, les prix se sont maintenus partout en France, et notamment dans les métropoles. D’après lui, seules 5 % des villes de plus de 100 000 habitants ont vu leur prix baisser pendant le confinement.
C.L.
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