Holcim et Lafarge notifient leur projet de fusion auprès de la Commission européenne
Lafarge et Holcim n'ont plus qu'à attendre le feu vert des différentes autorités de régulation dans tous les pays où ils sont engagés pour valider leur projet de fusion entre égaux, décidé en avril dernier. Ce mardi, ils ont en effet mis la dernière pierre à leur édifice en notifiant formellement leur projet de fusion auprès de la Commission européenne, en vue d'obtenir son approbation règlementaire.
En amont de cette notification, Lafarge et Holcim ont également apporté quelques modifications à leur projet.
« Dans le cadre d’un dialogue constructif de pré-notification avec la Commission européenne, la liste des actifs proposés par Lafarge et Holcim pour être désinvestis en Europe a été légèrement modifiée », explique le groupe dans un communiqué commun.
La cimenterie de Lafarge située à Mannersdorf en Autriche sera finalement conservée tandis qu'Holcim se désengage de ses activités en Slovaquie.
Dans le reste du monde, la liste des actifs proposés pour désinvestissement reste identique, à l’exception des Philippines, comme annoncé par les conseils d’administration de Lafarge Republic Inc. et d’Holcim Inc.
« En parallèle de ce processus réglementaire, Holcim et Lafarge sont en négociations avec les acheteurs potentiels de ces actifs proposés pour être désinvestis », rappellent les deux groupes.
Le projet de fusion devrait être finalisé au premier semestre 2015, avec pour objectif de « créer un groupe bénéficiant du portefeuille le plus équilibré et diversifié du secteur, présent dans 90 pays ».
Zoom sur les cessions en EuropeLes deux entreprises proposent les cessions suivantes en Europe : France : les actifs d’Holcim en France métropolitaine, à l’exception de la cimenterie d’Altkirch et des sites béton et granulats dans la région du Haut-Rhin ; les actifs de Lafarge à la Réunion, excepté sa participation dans Ciments de Bourbon Le futur groupe disposera d’une base industrielle significative et diversifiée en Europe – environ 20 % du chiffre d’affaires global – qui lui permettra de bénéficier de la reprise économique sur ce continent. |
C.T