ConnexionS'abonner
Fermer

Eolien en mer : Engie déposera ses demandes d’autorisation début mai

Publié le 24 avril 2017

Partager : 

Engie, qui vise la construction de deux parcs éoliens en mer en Seine-Maritime et en Vendée, a indiqué qu’il déposera début mai ses deux demandes d’autorisations administratives. Ces deux projets, situés aux champs du Trépot et à Yeu-Noirmoutier, ont été proposés par un consortium piloté par Engie, qui rassemble également Energias de Portugal Rnewables et la Caisse des Dépôts.
Eolien en mer : Engie déposera ses demandes d’autorisation début mai - Batiweb
C’était il y a deux ans. En 2014, Engie remportait deux appels d’offres visant à développer deux parcs éoliens d’environ 500 mégawatts chacun. L’un, au large du Tréport, en Seine-Maritime, l’autre près des Iles d’Yeu et de Noirmoutier, en Vendée. L’appel d’offres remporté, à charge du consortium de mener son enquête afin de confirmer la faisabilité du projet.

Cette dernière ayant été confirmée, la directrice générale des énergies renouvelables en France d’Engie, Gwenaëlle Huet, a annoncé vendredi dans un communiqué que les demandes d‘autorisation allaient être déposées début mai. Ces demandes, notamment d’occupation du domaine public maritime et au titre de la loi sur l’eau, permettront de donner le départ des enquêtes publiques sur ses projets. Cette procédure est prévue pour durer un an environ. Si tout se passe bien, les permis devraient donc être octroyés début 2018, pour un lancement des travaux en 2019. Ils devraient prendre fin en 2022.

Les éoliennes seront, sauf surprise, des turbines de 8 mégawatts développées par Adwen, ancienne co-entreprise entre l’espagnol Gamesa et Areva, cédée l’an dernier à Siemens, lors de la fusion des activités éoliennes du groupe allemand avec Gamesa.

Tenir ses promesses

Dans la mesure où  Siemens possède également une technologie d’éolienne de même taille, Engie a déclaré réfléchir à l’opportunité d’opter finalement pour cette dernière. « La technologie d’Adwen est une bonne technologie […] mais cela fait parties des possibilités, rien n’est fermé », a précisé Mme Huet, en marge d’une visite du centre de contrôle des parcs d’énergie renouvelables du groupe à Châlons-en-Champagne.

« Quelle que soit la technologie choisie, elle devra être construite en France » a assuré Mme Huet. Ceci, afin de respecter les engagements pris auprès de l’Etat Français, qui comprennent entre autre la création de 750 emplois.

Adwen a d’ailleurs déposé les permis de construire afin d’installer deux usines de fabrication de pales et de nacelles au Havre. Malgré les annulations successives de schémas éoliens terrestres dans plusieurs régions de France, et les difficultés du secteur à se lancer concrètement, Engie reste déterminé à mener à bout son projet.

F.T
Photo de Une : ©Fotolia

Sur le même sujet

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.