Eolien en mer : Engie déposera ses demandes d’autorisation début mai
Cette dernière ayant été confirmée, la directrice générale des énergies renouvelables en France d’Engie, Gwenaëlle Huet, a annoncé vendredi dans un communiqué que les demandes d‘autorisation allaient être déposées début mai. Ces demandes, notamment d’occupation du domaine public maritime et au titre de la loi sur l’eau, permettront de donner le départ des enquêtes publiques sur ses projets. Cette procédure est prévue pour durer un an environ. Si tout se passe bien, les permis devraient donc être octroyés début 2018, pour un lancement des travaux en 2019. Ils devraient prendre fin en 2022.
Les éoliennes seront, sauf surprise, des turbines de 8 mégawatts développées par Adwen, ancienne co-entreprise entre l’espagnol Gamesa et Areva, cédée l’an dernier à Siemens, lors de la fusion des activités éoliennes du groupe allemand avec Gamesa.
Tenir ses promesses
Dans la mesure où Siemens possède également une technologie d’éolienne de même taille, Engie a déclaré réfléchir à l’opportunité d’opter finalement pour cette dernière. « La technologie d’Adwen est une bonne technologie […] mais cela fait parties des possibilités, rien n’est fermé », a précisé Mme Huet, en marge d’une visite du centre de contrôle des parcs d’énergie renouvelables du groupe à Châlons-en-Champagne.« Quelle que soit la technologie choisie, elle devra être construite en France » a assuré Mme Huet. Ceci, afin de respecter les engagements pris auprès de l’Etat Français, qui comprennent entre autre la création de 750 emplois.
Adwen a d’ailleurs déposé les permis de construire afin d’installer deux usines de fabrication de pales et de nacelles au Havre. Malgré les annulations successives de schémas éoliens terrestres dans plusieurs régions de France, et les difficultés du secteur à se lancer concrètement, Engie reste déterminé à mener à bout son projet.
F.T
Photo de Une : ©Fotolia