Électricité et gaz naturel : toujours plus de clients en offre de marché
En électricité, le nombre de clients résidentiels a progressé de +6,1% pour un total de 370 000 nouveaux consommateurs à fin mars 2018. 6 252 000 sites sont ainsi en offre de marché (sur 32,5 millions, soit 19%).
Du côté du gaz naturel, 269 800 clients supplémentaires sont passés en offre de marché à la fin du premier trimestre 2018. 6 028 000 sites, pour un total de 10,7 millions, sont également en offre de marché, « soit plus de la moitié des sites résidentiels (56%) », d’après la CRE.
Les constats sont légèrement plus contrastés sur le marché du non résidentiel ! En effet, si les offres de marché en électricité ont progressé en ce début d’année, les fournisseurs historiques de gaz, eux, tendent à perdre des clients, qui préfèrent se tourner vers des fournisseurs alternatifs.
Dans le détail, 1 838 000 sites non résidentiels sont en offre de marché en électricité, sur un total de 5 millions. Ce chiffre progresse ainsi de plus de 6,6%, signant une nette accélération par rapport aux deux derniers trimestres de l’année dernière (+0,6% et +1,3%).
« Cette hausse s’explique principalement par l’augmentation du portefeuille des fournisseurs alternatifs », explique la CRE. « Les renouvellements de contrat ayant souvent lieu au 1er janvier, cette hausse est à mettre en comparaison avec celle du premier trimestre 2017 (+ 99 800). »
En gaz naturel, ce sont 89% des 662 000 sites non résidentiels qui sont désormais en offre de marché. Cependant, les fournisseurs historiques ont perdu 0,4% des sites non résidentiels, à l’inverse des fournisseurs alternatifs (+1,2%). « Sur le segment non résidentiel, la part de marché des fournisseurs alternatifs s’élève désormais à 41% des sites et 66% de la consommation », conclut la CRE.
Vers une augmentation des coûts d’approvisionnement en gaz naturel ? Cette année encore, la Commission a publié son analyse détaillée des coûts d’approvisionnement en gaz naturel et hors approvisionnement d’Engie, que le gouvernement devrait exploiter pour fixer le niveau des tarifs réglementés pour une année à partir du 1er juillet. Dans ce contexte, l’organisme propose que le niveau d’indexation de marché soit porté à près de 100%, contre 82,1% aujourd’hui. De ce fait, les coûts d’approvisionnement pourraient augmenter de 3% dès le 1er juillet 2018 « en raison de la hausse des prix de marché de gaz naturel, sensiblement égale voire inférieure à la hausse du prix du pétrole », comme le note la CRE. |
F.C
Photo de Une : ©Fotolia