Dynamisme plus modéré pour l’immobilier en 2018
Et la tendance devrait se poursuivre, d’après le Crédit Foncier ! La société a présenté ce mercredi 31 ses estimations pour les prochains mois, faisant état d’« une année dynamique, bien qu’en-deçà des records enregistrés en 2017 », comme l’a fait savoir Benoît Catel, directeur général.
« Pour les ménages, le surplus de pouvoir d’achat apporté par le niveau bas des taux d’intérêt devrait être contrarié, d’une part par la hausse des prix, d’autre part par la diminution des dispositifs de l’État. La quasi-suppression de l’APL accession et la baisse du PTZ auront un effet négatif sur la primo-accession », nuance-t-il toutefois.
Des indicateurs en léger recul
Dans le détail, si les taux d’intérêt des crédits immobiliers devraient se maintenir à des niveaux attractifs bien qu’en légère hausse (1,65% pour fin 2018), l'augmentation des prix, elle, devrait se faire ressentir sur l’activité des professionnels du secteur. Les coûts dans l’ancien, notamment, pourraient croître de 2,5% cette année, à raison de +2,9% en Île-de-France et +2,3% dans le reste du pays.De quoi mettre en péril la plupart des indicateurs, qui se maintiendront néanmoins à des niveaux élevés. Le volume de crédits immobiliers est ainsi attendu à 167 milliards d’euros (-6% par rapport à 2017), et celui des transactions dans l’ancien à 900 000 unités (-7%). Le Crédit Foncier prévoit également la vente de 110 000 maisons individuelles (-15%) et la construction de 395 000 nouveaux logements (-5%).
Malgré tout, 80% des professionnels de l’immobilier sont optimistes pour 2018, comme le rappelle le dernier baromètre Crédit Foncier/CSA.
F.C
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