Compobaie touchée de plein fouet par la chute des mises en chantier
« Il y avait urgence à régler la situation de Compobaie car le passif de l'entreprise était trop important pour espérer mettre en oeuvre un plan de continuation. La seule solution était de trouver un partenaire financier à défaut de se voir proposer une offre de reprise par un industriel », a déclaré Alain Roumégoux, le président du Tribunal de Commerce. Le plan de reprise prévoit la fermeture des unités de production de Revel (Haute-Garonne), Peronne (Somme) et Bourg-Saint-Andéol (Ardèche).
L'objectif du repreneur est de concentrer la production sur le Grand Sud Ouest (Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Aquitaine), selon Jacques Anglade créateur et PDG de l'entreprise. Compobaie, qui s'était fortement développée entre 2000 et 2005, « a été touchée de plein fouet par la chute brutale des mises en chantier, observée au printemps dans le secteur de la construction neuve", a-t-il indiqué.
« Notre premier objectif est de faire vivre cette société de manière plus regroupée. Nous maintenons 165 emplois et parlerons de redéploiements dès que le marché le permettra », a pour sa part déclaré Philippe Lacarrière, nommé directeur général de la société.
Bruno Poulard