Brico Fenêtre ambitionne de doubler ses ventes d'ici fin 2022
Créé en 2007 par le groupe Biason, Brico Fenêtre a été parmi les pionniers de la vente en ligne de menuiseries, et s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux professionnels.
« On compte environ 60 % de particuliers et 40 % de profesionnels. Entre 6 000 et 7 000 professionnels ont des espaces clients sur Brico Fenêtre. Il y a pas mal d'artisans poseurs, mais aussi des maçons, des charpentiers, des plaquistes... », détaille Thierry Rambert, fondateur et dirigeant de Brico Fenêtre.
« L'avantage d'acheter en ligne, c'est que les artisans gagnent du temps et peuvent directement passer commande à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, sans avoir à se déplacer », résume-t-il.
Une conjoncture favorable pour les travaux de rénovation
Interrogé sur l'impact de la crise liée au Covid-19, Thierry Rambert estime que cette crise a permis le développement de projets chez les particuliers, ayant entrepris davantage de de travaux de rénovation et d'amélioration avec les confinements successifs et le tététravail. De fait, les ventes de fenêtres en ligne se sont mulipliées, et ont été facilitées grâce aux livraisons à domicile. « Cette conjoncture a fait que cela n'a pas été trop néfaste pour nous », explique Thierry Rambert.
Et cette dynamique ne semble pas faiblir : « Nous observons une croissance de 55 % de notre chiffre d'affaires et de 45 % de nos commandes sur le premier trimestre 2021 par rapport au premier trimestre 2020. Ce sont des chiffres très encourageants qui nous permettent d'afficher de fortes ambitions sur les 18 prochains mois », ajoute-t-il.
Ainsi, l'entreprise qui a réalisé 11 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2019 et qui vend en moyenne 5 000 produits par mois, ambitionne désormais de doubler ses ventes d'ici fin 2022.
Ce projet pourrait-il être contrarié par les pénuries et hausses des prix des matières premières ? Le dirigeant de Brico Fenêtre émet en tout cas quelques réserves pour les mois à venir : « Pour certaines matières, nous avons des stocks jusqu'à la fin de l'année, mais nous sommes impactés pour d'autres matières, car il y a eu des hausses de prix assez importantes depuis le 1er janvier. On rogne un peu sur nos marges, parce qu'on n'a pas le choix, mais on ne peut pas faire supporter la majorité des hausses à nos clients », conclut-il.
Propos recueillis par Claire Lemonnier
Photo de une : Thierry Rambert