Bouygues annonce la reprise du chantier du palais de justice de Paris
Le maître d'ouvrage, Arelia, contrôlé par le groupe de BTP Bouygues, avait interrompu le chantier fin juillet 2013, faute d'avoir obtenu des sept banques partenaires le déblocage des fonds prévus. Ce refus était lié à la procédure engagée par l'association d'avocats « La justice dans la cité », qui réclamait l'annulation du contrat de partenariat public-privé (PPP) entre l’Établissement public du palais de justice de Paris (EPPJP) et Arelia, signé en février 2012, afin d'assurer le maintien du TGI de Paris sur l’Île de la Cité.
« La société Arelia chargée, dans le cadre d’un contrat de partenariat, de la réalisation du futur Palais de Justice de Paris, a pris connaissance jeudi 3 avril, des arrêts par lesquels la cour administrative d'appel rejette à son tour, après le tribunal administratif, les requêtes formées à l'encontre du dispositif contractuel adopté » annonce le communiqué. L'association déboutée jeudi par la cour administrative d'appel de Paris étudie la possibilité d'un recours devant le Conseil d’État.
Le chantier était à l'arrêt depuis fin juillet, soit plus de huit mois. Compte tenu de l'arrêt du chantier, la date de livraison a été décalée, d'un commun accord, au 30 juin 2017. Elle était jusqu'ici prévue au 15 novembre 2016. « Bouygues Construction se réjouit de la reprise de ce grand projet dessiné par Renzo Piano, qui générera 9,5 millions d'heures de travail » se réjouit Bouygues. Le nouveau bâtiment doit être construit dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement), porte de Clichy.
B.P