Bilan 2016 : l’immobilier ancien affiche des résultats exceptionnels
Le marché immobilier ancien, notamment, a enregistré des résultats remarquables, qui pourraient même dépasser les niveaux historiques atteints en 2012 ! Un bilan qui n’a cependant rien de très surprenant, les taux étant toujours aussi bas (1,34% en moyenne selon l’observatoire Crédit Logement/CSA).
Jusqu’à 850 000 transactions réalisées
En février 2012, l’organisme Notaires de France et l’Insee indiquaient que 834 000 ventes de logements anciens avaient été réalisées – un chiffre record qui avait été suivi d’une période particulièrement instable. Or, 2016 pourrait bien changer la donne !« De nombreux économistes pronostiquent autour de 840 000 transactions » au niveau national, rappelle le réseau Laforêt. Guy Hoquet L’Immobilier, de son côté, mise sur 850 000 ventes. Si les chiffres définitifs n’ont pas encore été publiés, les deux acteurs de l’immobilier ont néanmoins vu leurs ventes bondir, à hauteur de 12,8% pour Laforêt et 11,5% pour Guy Hoquet. Les transactions du réseau Century 21, de leur côté, ont augmenté dans le même temps de 15,1%.
Une configuration différente de 2012
Les deux groupes s’accordent néanmoins pour dire que le profil des acheteurs a beaucoup évolué depuis 2012. Selon Guy Hoquet, les primo-accédants ont généré 40% des transactions en 2016, contre 36% l’année précédente et 24% en 2012.À l’inverse, les particuliers qui vendaient un bien pour en racheter un autre représentaient 60% des volumes de ventes il y a quatre ans. Aujourd’hui, ce chiffre s’élève péniblement à 42%. Les investisseurs, quant à eux, sont également de plus en plus présents, étant à l’origine de 18% des transactions en 2016 (soit deux fois plus qu’en 2015) selon Guy Hoquet, et 15% pour Laforêt.
Enfin, les prix des logements anciens ont subi une légère hausse en 2016 (+1,7% chez Century 21, +1,9% chez Laforêt, +3,1% chez Guy Hoquet). Une augmentation généralement atténuée et compensée par les crédits bon marché et les aides publiques accessibles.
Century 21 reste néanmoins sur ses gardes pour 2017, les taux d'intérêt de crédit immobilier ayant subi une légère hausse au dernier trimestre 2016. « Il est enssentiel [que les vendeurs] gardent raison car ils sont les garants de la bonne santé du marché d'autant que les taux d'intérêt risquen d'augmenter sensiblement dans les prochains mois », avertit Laurent Vimont, président de l'entreprise, qui estime que 2017 pourrait être une année « plus modérée ».
F.C (avec AFP)
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