52 emplois menacés par la fermeture de deux sites de Cegelec dans les Hautes-Pyrénées
Les trois délégués syndicaux du groupe (CGT, CFDT et CGC) ont rencontré ce vendredi le président de Cegelec-Pau, François Aries, et la directrice des ressources humaines, Christelle Duterne. Au programme des discussions, l'avenir des 52 emplois menacés par la fermeture , annoncée la semaine dernière en Comité d'entreprise extraordinaire, des sites de Soues et Bastillac spécialisés dans la production d'équipements destinés au transport ferroviaire.
« Nous avons souhaité recadrer la débat sur la sauvegarde de l'emploi et nous assurer que le groupe faisait tout ce qu'il faut pour sauvegarder les 52 emplois et trouver un repreneur », a indiqué Guillaume Front, délégué syndical de la CGT, à l'issue de la réunion.
« C'était la toute première réunion. On est encore très loin de parler du PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) », a-t-il ajouté. Les 52 salariés s'étaient mis en grève mardi après-midi pour protester contre la fermeture des deux sites, Ils ont fait le déplacement à Pau vendredi « pour soutenir leurs représentants ».
La direction régionale de Cegelec n'était pas immédiatement joignable pour commenter la rencontre.
A Paris, cette semaine, une porte-parole de Vinci avait indiqué à une journaliste de l'AFP qu' « un plan de sauvegarde de l'emploi avait été présenté aux représentants des 52 collaborateurs des sites de Tarbes et Soues vendredi dernier (le 13 février) ».
Présent dans une trentaine de pays, Cegelec emploie 2 200 personnes. Le site de Soues, spécialisé dans la chaudronnerie, emploie 33 personnes et l'atelier de câblage de Bastillac, sur la commune de Tarbes, 19 personnes. Un plan de production partielle avait été mis en oeuvre en décembre 2014 en raison « d'une baisse d'activité », avait aussi précisé la porte-parole.
C.T (avec AFP)