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JOP de Paris : la plupart des sites retrouveront leurs traits d’origine fin octobre

Publié le 11 septembre 2024

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Le démontage des sites olympiques et paralympiques a débuté. L'opération devrait s’achever d’ici « fin octobre », comme l’a fait savoir Edouard Donnelly, directeur exécutif du comité d’organisation des JO au cours d’un point presse.
JOP de Paris : la plupart des sites retrouveront leurs traits d’origine fin octobre - Batiweb

C’est la fin d’une parenthèse enchantée, la fin d’une fête qui aura duré près d’un mois et demi. Paris 2024 est désormais derrière nous, mais il n’est pas question pour autant de se laisser aller à la nostalgie. Pour certains, la fin des jeux est synonyme de commencement, puisque l’heure est désormais au démontage de l’ensemble des sites sur lesquels se sont déroulées les différentes épreuves.

Une mission de taille qui devrait s’achever d’ici fin octobre, notamment dans le centre de Paris, comme l’a annoncé lors d’un point presse Edouard Donnelly, directeur exécutif du comité d’organisation des JO.

Plusieurs sites ont déjà retrouvé leurs couleurs d’antan

 

Pour certains sites, il n’a pas été nécessaire d’attendre le 8 septembre et la fin de la cérémonie de clôture pour s’atteler au démontage. Sur la Seine, où s’est déroulée la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, l’opération a débuté dans la foulée de cet immense défilé d’athlètes, dans la nuit du 26 au 27 juillet. Mobiliers, câbles, éclairage, tribunes… « on démonte à l’inverse de ce qu’on a monté », a expliqué M. Donnelly.

Si la plupart des sites ont entamé leur mue il y a peu, certains comme celui du VTT à Élancourt (Yvelines), le golf à Saint-Quentin-en-Yvelines, ou encore le stade de Lille, qui a reçu le basket et le hand, ont déjà été réaménagés à l’identique.

Un dur labeur en plein cœur de la capitale et dans sa périphérie

 

C’est au cœur de Paris, épicentre des Jeux, que le gros du travail reste à faire. Dans le centre de la capitale, « cela s’échelonne sur septembre et octobre », explique Christophe Rosa. Le délégué général adjoint aux JO de la mairie de Paris a déclaré qu’une « phase de remise en état » suivait l’état des lieux de sortie, comme remonter les lampadaires de la place de la Concorde ou resemer de la pelouse au Trocadéro. Pour l’instant, « pas de mauvaise surprise », selon M. Rosa.

À la Concorde, terrain de jeux des sports urbains olympiques et théâtre de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, le démontage se fait en deux étapes. « D’ici début octobre, on aura retiré nos installations sur la moitié ouest », et la partie est « sera démontée d’ici la fin du mois d’octobre », a précisé Edouard Donnelly. Le pont Alexandre III, quant à lui, « sera libéré d’ici fin septembre ».

Ce sont les jardins du Château de Versailles qui devront s’armer de patience. Sur le site, qui a accueilli diverses épreuves d’équitation, les travaux de remise en état dureront jusqu’au « printemps et été 2025 ».

Que les fans de Mylène Farmer se rassurent, le Stade de France, qui a été le théâtre de bien des événements au cours de ces Jeux, sera prêt pour le concert de la chanteuse le 27 septembre prochain.

Interrogé sur la date à laquelle seront démontés les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel, qui pourraient y être remplacés par une version plus légère, M. Rosa a précisé que cela est « en train d’être calé avec le CIO et ArcelorMittal ».

À l'aube d'une nouvelle vie

 

Le nouveau directeur exécutif de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), Yann Krysinski, a rappelé que le village olympique accueillera ses premiers habitants fin 2025. Les collégiens du collège Dora Maar, situé en face du village, pourront réintégrer leurs locaux « la semaine prochaine », a-t-il aussi précisé.

Les premiers habitants du village des médias à Dugny, en Seine-Saint-Denis, arriveront quant à eux « au premier trimestre 2025 ». La construction des 500 logements de la deuxième tranche de ce village « démarrera en 2025 », pour une livraison en 2027.

Quant au comité d’organisation des JOP, monté à plus de 4 000 salariés pendant l’été, une première vague de 1 500 à 2 000 personnes est sur le point de partir, et les clés du siège de Saint-Denis seront rendues fin septembre pour un siège plus confidentiel situé dans le 18e arrondissement de Paris.

 

Jérémy Leduc (avec AFP)

Photo de Une : AdobeStock

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