Logements au village olympique : « pas d’alerte » des promoteurs, selon la Solideo
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Yann Krysinski, directeur général de la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques), a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il n’avait pas reçu d’alertes de la part de promoteurs concernant la commercialisation de 700 appartements au sein du village olympique, en Seine-Saint-Denis.
La Solideo a construit et supervisé plusieurs dizaines d'ouvrages pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qu’il s’agisse du village olympique, de passerelles et ponts ou de piscines. Elle doit aujourd’hui s’assurer de la bonne réversibilité des logements du village olympique, qui doivent passer de chambres d’athlètes à appartements familiaux.
Les ventes suivent leur cours, malgré un marché immobilier au ralenti
Selon le directeur général de la Solideo, les promoteurs auraient vendu la moitié des 350 logements qu’ils avaient déjà commercialisés sur les 700 qui sont à vendre (hors Île-Saint-Denis).
« À neuf mois de l'arrivée des habitants, ils ne me remontent pas d'alerte », sachant que certaines commercialisations « viennent de démarrer », a précisé Yann Krysinski.
Pour rappel, le marché immobilier est toujours au ralenti, avec une baisse de 11 % des transactions immobilières en 2024, et une chute de 36 % en 3 ans, soit « la plus forte baisse des ventes depuis plus de 50 ans », selon la FNAIM.
Interrogé sur les plaintes de certains habitants du village des médias concernant l’état de leur logement, le directeur général de la Solideo a précisé qu’il avait immédiatement écrit au promoteur Ametis pour lui demander d’agir. « Je comprends les difficultés, on a appelé certains habitants, on est sensible aux difficultés qu'ils vivent », a-t-il ajouté.
D’après lui, rien n’indique que cela se reproduira dans le village des athlètes, alors que le temps consacré à transformer les logements est aussi mis à profit pour s’occuper d’éventuels problèmes.
Les premiers habitants du village olympique devraient emménager à l’automne prochain.
Claire Lemonnier (avec AFP)
Photo de une : J.L.