Tuiles et brique : pour construire la transition écologique du logement
Le saviez-vous ? 94% des tuiles et briques utilisées en France sont produites en France sur 125 lignes de fabrication implantées au plus près de leur matière première, l’argile. Une matière première naturelle, abondante, géosourcée et renouvelable.
Des atouts pour construire des logements inscrits dans la transition écologique et la pérennité
Pérennité, résistance au feu, qualité de l’air intérieur, performance thermique sont quelques-unes des qualités reconnues de la brique isolante. Pérennité, diversités des formes et des couleurs pour s’intégrer dans l’existant ou créer un événement architectural nouveau, faciliter d’entretien, la tuile répond aux enjeux de l’architecture contemporaine.
Quel intérêt d’utiliser la brique et ses accessoires logement neuf ?
La brique de résistance thermique R≥ 1 m2.K/W et ses accessoires (planelles isolées en about de plancher, coffres de volets roulants, briques à bancher…) forment une enveloppe homogène, apportent de la performance pour traiter les ponts thermiques et contribuent à l’inertie du bâti pour un meilleur confort été comme hiver.
C’est une solution constructive complète qui facilite le respect de la RE2020. Toutes les familles de produits sont couvertes par des FDES collectives ou individuelles.
Moins d’isolant, c’est aussi plus de SHAB !
Grâce à sa performance thermique, la brique terre cuite apporte un gain de surface habitable (SHAB) qui est estimé au minimum à 3% en comparaison avec une solution en maçonnerie courante (Etude du Cabinet Pouget Consultants pour la FFTB).
Sur un immeuble à usage collectif de 2000 m2 SHAB et 34 logements (configuration de l’étude), la brique terre cuite permet de gagner 60 m2. C’est l’équivalent d’un 3 pièces en plus, créé grâce à la performance thermique intrinsèque de la brique.
Les tuiles et briques construisent leur avenir décarboné
La profession place la décarbonation de sa production comme un enjeu stratégique prioritaire. La profession s’est engagée dans une feuille de route collective de décarbonation de sa production qui présente le diagnostic, les leviers identifiés et les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
2 objectifs, 3 leviers
L’engagement collectif porte sur une diminution de 36% des émissions de CO2 de la profession en 2030 et de 82% en 2050 par rapport à 2015 (année de référence de la SNBC). Ces résultats s’appuient sur des technologies disponibles ou en phase pilote. La profession a par ailleurs un programme de R&D qui permettra de compléter les leviers existants, de faire évoluer sa feuille de route avec l’objectif de s’inscrire dans la neutralité carbone. Les scénarii envisagés permettent des projections jusqu’à -52% en 2030 et de -100% en 2050.
Trois leviers d’action d’intensité, de potentiel et de maturité variés sont mis en œuvre pour atteindre ces objectifs :
- sobriété et efficacité énergétiques,
- substitution du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables,
- capture du CO2 dans les fumées de four pour réutilisation dans le procédé.
Plusieurs dizaines de programmes sont en cours sur tout le territoire pour atteindre ces objectifs ambitieux.