Rénovation énergétique : se former pour bien conseiller
Bureaux, appartements, maisons… Nos lieux de vie sont fortement émetteurs de gaz à effet de serre, car ils consomment beaucoup d'énergie. Surtout ceux de la deuxième partie du XXe siècle, à l'époque où l'énergie n'était pas chère et la réglementation thermique inexistante. En France, l'objectif est connu : rénover 500 000 logements par an, pour qu'ils consomment moins. On en est loin ! Si le dispositif d'aides financières existe, il manque de lisibilité car il est sans cesse mouvant, à l'image du CITE (crédit d'impôt pour la transition énergétique), l'instrument-phare aux côtés du PTZ (prêt à taux zéro), des points info énergie, du label RGE (pour les prestataires de travaux) et des certificats d'économie d'énergie (CEE).
L'instabilité du cadre n'est pas la seule raison à l'inertie observée sur le marché de la rénovation énergétique. L'offre est également en cause, car elle souffre d'un manque de qualification et de formation. Pour monter de bons dossiers, il faut une main d'œuvre compétente, au faite des dernières évolutions fiscales et réglementaires ! Sur ce point, AFNOR Compétences dispose d'une gamme complète de formations, toutes dispensées par des experts issus de bureaux d'études techniques spécialisés, et allant des fondamentaux de la rénovation énergétique à des formations certifiantes de dix jours pour devenir conseiller en rénovation énergétique.
Rénovation énergétique : se former pour le tertiaire
Dans cette dernière session, vous apprendrez ainsi que le conseil en rénovation énergétique comporte aussi du conseil en ingénierie financière, avec en plus une approche juridique et assurantielle. En effet, de mauvais choix techniques peuvent pénaliser le bien lorsque l'occupant cherche à l'assurer. Jean Belmont, professionnel formateur pour le compte d'AFNOR Compétences, résume ainsi l'argumentation comme quoi il est impérieux de se former : « D'une part, les aides financières mobilisables varient sans cesse. D'autre part, au fil des générations et des réglementations thermiques, le parc bâti est de plus en plus hétéroclite. Il est rare que deux logements, même ceux des années 1960 ou 1970, soient identiques. Ils sont occupés par des usagers au profil très différent, et ont été modifiés à des degrés divers depuis leur construction. Le professionnel de la rénovation n'a affaire à aucun dossier standard ! »
Cette réalité se vérifie encore plus dans le tertiaire, un secteur qui doit se mettre en ordre de marche pour économiser 40 % d'énergie en 2030 par rapport à 2010, en vertu du fameux « décret tertiaire » de juillet 2019. C'est pourquoi AFNOR Compétences lui consacre une formation ad hoc. « Pour que les travaux de rénovation soient efficaces, il faut raisonner à 360 degrés : sols, murs, plafonds, vitrages, enveloppe, systèmes de ventilation, chauffe-eau et chauffage… Se former permet d'acquérir cette vision à 360 degrés et de consolider des compétences de plus en plus transverses », avance Jean Belmont.
Ce métier a aussi un aspect patrimonial non négligeable : un bâtiment bien rénové, c'est un bâtiment doté d'une « valeur verte » désormais bien visible chez le notaire. En effet, de plus en plus, celui qui en prend possession prend en compte les charges liées à l'énergie à son entrée dans les lieux. Si ces charges sont élevées, le bien se dépréciera ; si elles sont faibles, il s'appréciera.
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