Soprema lance Pavaroof, un isolant 100% biosourcé pour toiture terrasse
L’an dernier, le groupe Soprema invitait la presse pour présenter sa gamme de solutions d’isolation biosourcées. L’industriel expliquait vouloir remplacer ses produits conçus à partir de matières premières « pétrolières » par des matières premières biosourcées et/ou issues du recyclage.
C’est aujourd’hui un système d’isolation thermique biosourcée sous étanchéité destiné aux toitures terrasses que dévoile Soprema. Pavaroof est « le seul système du marché à associer deux panneaux isolants rigides biosourcés, l’un de fibre de bois et l’autre en liège », explique Soprema.
La fibre de bois stocke le CO2 et contribue au confort dans l’habitat grâce notamment à ses performances en termes de déphasage thermique. Les panneaux en liège servent de support entre l’étanchéité PVC et les panneaux en fibre de bois. Le système, qui bénéficie d’un classement au feu Broof t3, intègre également un pare-vapeur hygrovariable, et se veut résistant au risque de condensation pouvant se former sous l’étanchéité.
Soprema indique que la solution convient en climat de plaine, sur des ouvrages individuels ou collectifs ou sur des ERP, et dispose d’une Atex. L’innovation a été brevetée et labellisée par la Fondation Solar Impulse qui recense 1 000 solutions efficaces pour protéger l’environnement de manière rentable, se félicite le groupe.
Le lancement de Pavaroof aura exigé des années de travail collaboratif. Jérémie Boucher, Directeur R&D Isolation et fibre de bois chez Soprema, explique : « Une solution biosourcée utilisable sous étanchéité en toiture terrasse n’existait pas. En 2016, nous avons missionné une équipe et 4 ans plus tard, nous l’avons fait ! ». Le procédé Pavaroof est issu de la R&D Soprema, « et particulièrement de notre centre d’expertise des gammes Pavatex à Golbey (89), dans les Vosges », insiste-t-il.
Il est « le résultat concret de l’expertise de Soprema en matière d’isolation et de fibre de bois, le seul acteur du marché à bénéficier de cette double compétence », conclut-il.
Rose Colombel
Photo de une : ©Soprema