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Dicton : balcon en été, pont thermique en hiver

Publié le 10 novembre 2016

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La réglementation thermique actuelle laisse encore la possibilité aux constructeurs de ne pas utiliser systématiquement des rupteurs de pont thermique lors de la construction de logements ou autres bâtiments isolés par ITI ou comprenant des balcons ou des éléments externes en béton. Or c’est une hérésie pour la performance thermique des bâtiments concernés.
Dicton : balcon en été, pont thermique en hiver - Batiweb
C’est une évidence qu’il est parfois bon de partager une fois de plus. Dans les constructions, les balcons et autres éléments extérieurs en béton (escaliers, rampes d’accès et.) constituent des zones de déperdition thermique importantes.
 
Et lorsqu’on écoute Raphaël Kieffer, directeur de Schöck France, c’est très simple à comprendre. Il compare le balcon ou tout autre élément externe en matériau conducteur sur un bâtiment, aux ailettes d’un radiateur ou d’un moteur thermique.
 
Si les moteurs des bons vieux Solex et autres Mobylettes étaient équipés d’ailettes c’était bien pour accélérer les échanges thermiques et refroidir les moteurs concernés. Et il en va de même pour les radiateurs classiques, dans l’autre sens bien sûr, pour chauffer les logements.
 
En prenant le contre-pied de ces exemples, on pourrait donc dire que les balcons non isolés servent à évacuer le plus vite possible vers l’extérieur la chaleur produite à l’intérieur du bâtiment.
 
 

Quelles sont les conséquences des ponts thermiques dans un logement ?

Plus sérieusement, les ponts thermiques plusieurs conséquences négatives :
     . Une augmentation significative des déperditions thermiques et des températures de surface intérieure réduites ;
     . Des impacts sanitaires sur la qualité de l’air et les odeurs (moisissures, etc.) ;
     . Des conséquences financières importantes pendant la durée de vie du bâtiment.
 

Bien mis en œuvre, les rupteurs de pont thermique vont avoir des conséquences positives sur de nombreux point de la future réglementation environnementale, telle qu’issue des recommandations du Plan Bâtiment Durable. Dans un bâtiment dont la configuration amène des risques de pont thermique, ils contribueront à atteindre les performances attendues dans les domaines de la santé et du confort d’usage comme pour la garantie de résultat énergétique et la sobriété environnementale.
 


Logements collectifs à Limeil-Brévannes, l’exemple des Maisons dans le ciel

La société Schöck est intervenue sur la réalisation de 93 logements collectifs et commerces à Limeil-Brévannes (94). La ville avait exprimé sa volonté de voir bâtir, à proximité immédiate du centre-ville, un nouveau quartier d’environ 700 logements autour d’un pôle scolaire. Avec un choix architectural étonnant : aux derniers étages, des “maisons posées sur le toit” pour donner un caractère fort à l’ensemble architectural et transposer les qualités de la maison individuelle et ses usages au logement collectif.
 
L’îlot Pasteur qui a eu pour architecte le cabinet GERA, reprend ce projet de “maisons dans le ciel”. Les rupteurs de ponts thermiques Rutherma DF de Schöck  ont été mis en œuvre sur les planchers intermédiaires au droit des jonctions entre les planchers et les voiles de façade (hors balcons). Dans ce cas de figure, les rupteurs participent à l’homogénéité de l’isolation de l’enveloppe du bâtiment en assurant une séparation thermique entre la dalle intérieure et la façade pour réduire les déperditions énergétiques jusqu’à 85 %.
 

 

Une fabrication et une assistance spécifiques

Tous les rupteurs mis en œuvre sur le chantier des logements collectifs à Limeil-Brévannes ont été fabriqués spécifiquement pour cette configuration. Et les équipes Schöck ont assisté le projet à chaque étape : études de faisabilité, estimations budgétaires, supports techniques pendant et après la pose, formation à la pose des rupteurs dès le démarrage du chantier. Pour la pose des rupteurs dans le respect des règles de l’art, l’accompagnement des professionnels de la construction s’avère tout aussi important que la performance des innovations. C’est pour cette raison que depuis 2016, l’équipe Schöck qui se déplace sur les chantiers délivre une AFP (Attestation de Formation à la Pose des rupteurs) aux personnes formées par leur soin.
 
Régis Bourdot
Crédits Photo : ©Schöck
 
 
La société Schöck, , inventeur du rupteur de ponts thermiques en 1983, a déjà commercialisé plus de 1 million de rupteurs de ponts thermiques. Sa référence Rutherma DF (isolation intérieure jonction béton-béton, dalle-façade) s’impose comme un standard de construction. Schöck France, filiale basée à Entzheim (près de Strasbourg), développe et commercialise un ensemble de solutions spécialement dédiées au marché français. La gamme Schöck répond aux différents cas de figure des constructions en proposant des solutions de traitement de ponts thermiques pour des liaisons béton-béton, béton-acier, acier-acier ou encore béton-bois. 

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