L’Unicem élit son nouveau président
Diplômé de l’IAE Paris-Sorbonne Business School en 1984, Alain Boisselon commence sa carrière en tant qu’ingénieur Bitume chez Shell, où il travaillera pendant six ans. Il rejoint ensuite le groupe Vicat en 1991 et devient en 2008 le directeur de Granulats Vicat, filiale qui gère les carrières de granulats du groupe Vicat en France.
Une longue expérience syndicale
Ses 35 ans années d’expérience dans le domaine de la construction lui ont permis d’occuper plusieurs mandats syndicaux et notamment celui de président de l’Unicem Rhônes-Alpes en 2012. Quatre ans plus tard, Alain Boisselon procède à la fusion entre l’Unicem Auvergne et Rhône-Alpes et devient ainsi président de l'Unicem en région AuRA.
A l'échelle nationale, Alain Boisselon a aussi été membre du comité directeur du Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) entre 1990 et 2000, membre du Bureau de l’Unicem de 2013 à 2017, et membre du bureau de l'Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) depuis 2019, tout en assurant la présidence de la Commission Economique pendant 20 ans, jusqu'en 2016.
A l'échelle européenne, il a également été président de l'Environment Commitee de l'Union Européenne des Producteurs de Granulats (UEPG) pendant six ans, entre 2014 et 2020.
Elu président de l’Unicem le mardi 8 décembre, Alain Bosselon entend accompagner les entreprises de la filière face aux défis auxquelles elles sont confrontées, notamment du point de vue de la transition écologique : « La nécessité de lutter contre le changement climatique, les émissions de CO2, de préserver la biodiversité, de mieux protéger les ressources en eau et la qualité de l’air, nous soumettent à des questionnements déstabilisants de la part des parties prenantes, à commencer par nos clients ».
Lors de ce mandat, Alain Boisselon souhaite également renforcer le rôle fédérateur de l’Unicem vis-à-vis des unions régionales et des syndicats membres. Pour cela, il promet de favoriser la concertation et l’union dans l’étude et la défense des intérêts matériels des entreprises adhérentes : « La nature et la méconnaissance de nos activités expliquent ces interrogations auxquelles nous devons répondre par des orientations claires, des explications convaincantes appuyées par des faits, des progrès visibles. Seule l’action collective, et dans notre cas celle de notre Union, peut remplir ce besoin », précise le nouveau président.
Marie Gérald