Reprise du chantier de rénovation de la Samaritaine
«Aucun des moyens soulevés à l'encontre du permis de construire litigieux par (les associations requérantes) n'apparaît, en l'état de l'instruction, fondé», selon l'arrêt rendu jeudi par la cour administrative d'appel qui ouvre ainsi la voie à l'annulation du jugement prononcé en première instance.
Mi-mai, le tribunal administratif avait estimé que la juxtaposition du nouveau bâtiment prévu par LVMH (propriétaire du lieu), plus particulièrement sa façade ondulante exclusivement réalisée en verre, et d'immeubles parisiens en pierre, «variés mais traditionnels», apparaissait «dissonante».
Il était saisi par deux associations, la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF) et SOS Paris, qui s'inquiétaient de la transformation du bâtiment et du respect des règles d'urbanisme.
La décision prononcée jeudi ne concerne cependant que la partie de l'ensemble des bâtiments de la Samaritaine située du côté de la rue de Rivoli (1er arrondissement).
Dans un communiqué, la Ville de Paris a salué la décision de la Cour administrative d'appel de Paris et «réitère son souhait de voir cette opération menée à terme (...)»
« En décidant de surseoir à l’exécution du jugement du Tribunal administratif, qui annulait le permis de construire de l’opération Rivoli, la Cour administrative d’appel de Paris autorise la reprise des travaux du chantier de la Samaritaine, dans l’attente d’une nouvelle décision sur la validité du permis de construire qui devrait être rendue dans les prochains mois », précise le communiqué.
C.T (avec AFP)