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Projet de loi logement : les réactions des professionnels

Publié le 06 septembre 2012

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Tour d'horizon des principales réactions des professionnels et associations du secteur du logement au projet de loi sur la cession de terrains de l'Etat aux collectivités locales pour favoriser la construction de logements sociaux et privés.
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Pour le président de la Fédération française du bâtiment (FFB) Didier Ridoret, « c'est une bonne nouvelle car le foncier c'est le carburant de la construction. Construire ainsi 110 000 logements d'ici 2016 peut permettre d'atteindre l'objectif de 500 000 logements par an dont 150 000 sociaux. Cela aura des répercussions positives pour l'emploidans les entreprises de bâtiment ». De son côté, l'Union sociale pour l'habitat « approuve la cession avec une décote pouvant aller jusqu'à 100%, qui constitue une rupture avec une logique centrée exclusivement sur la valorisation financière maximale. Elle demande que l'élaboration et la mise à jour périodique de la liste des biens cessibles soient assorties de garanties de transparence et qu'elles soient menées en concertation avec les représentants du logement social ».

La Confédération nationale des locataires (CNL) « apprécie ces mesures en faveur de la construction sociale qui font partie de ses propositions. Il est nécessaire de construire en priorité des logements rééllement sociaux dans un esprit de mixité sociale à des prix abordables et non pas au prix du marché ». Pour Christian Louis-Victor, président de l'Union des maisons françaises (UMF), « si cette mesure est positive, elle se révèlera notoirement insuffisante compte tenu des besoins et de la tendance actuelle qui permettra au mieux d'atteindre la construction de 300.000 logements en 2012. Il est en effet indispensable de compléter ce dispositif par une mobilisation du foncier privé en luttant contre la rétention foncière ».

« Cette mesure est saluée par les professionnels de l'aménagement. Elle devra nécessairement être complétée par une mobilisation du foncier privé pour lutter contre la rétention foncière. Il est urgent aujourd'hui de réformer la taxation des plus-values immobilières sur les terrains à bâtir en inversant sa logique afin d'inciter les propriétaires privés à mettre sur le marché leurs terrains constructibles et créer ainsi un véritable choc foncier » affirme Roger Bélier, Président du Syndicat national des aménageurs-lotisseurs (Snal).

B.P (source AFP)

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