Pour un diagnostic éclairage systématique
Dans la continuité du Grenelle de l'environnement et des nouvelles normes européennes à venir, l'Association française de l'éclairage (AFE) milite pour que soit mieux répandus les diagnostics des installations d'éclairage. Son constat : une mauvaise installation a des conséquences directes sur la santé des usagers du bâtiment, et sur la facture énergétique.
Elle souhaite ainsi voir un "référentiel éclairage" inscrit au diagnostic de performance énergétique et met à disposition des professionnels un guide de l'éclairage des lieux de travail.
Elle souhaite ainsi voir un "référentiel éclairage" inscrit au diagnostic de performance énergétique et met à disposition des professionnels un guide de l'éclairage des lieux de travail.
Une étude récente du CEREN (Centre d'essai et de recherches économiques sur l'énergie) réalisée auprès de 150 entreprises révèle des conditions d'éclairage insuffisantes. L'éclairage de près de 15 % des postes s'avère ainsi non conforme à la réglementation du travail et 85 % d'entre eux ne répondent pas aux critères européens de performances (norme d'éclairagisme NF EN 12464-1). Une situation qui résulte d'installations vétustes, de technologies dépassées, mal entretenues et dépensières en énergie dont il convient d'évaluer les performances.
Le diagnostic des consommations excessives d'anciennes installations par les spécialistes énergéticien-éclairagistes est souvent accompagné d'un constat d'installations d'éclairage médiocres, qui dégradent les conditions de travail et sont une atteinte à la sécurité. L'AFE (Association française de l'éclairage) recommande aux maîtres d'ouvrage et gestionnaires d'être attentifs à la qualité globale de leurs installations et de considérer le diagnostic comme un facteur d'amélioration de leurs éclairages.
L'AFE préconise dans cette démarche de faire appel à des professionnels qui disposent des connaissances nécessaires pour mettre en place les nouvelles technologies dont les bénéfices économiques et environnementaux sont démontrés. A ce titre, le coût du diagnostic doit être en rapport avec les compétences mises en oeuvre et le niveau de prestations demandées.
Approche globale
Les prochaines mesures législatives découlant des directives européennes (performances énergétiques des produits, des bâtiments et des services) et la préconisation du diagnostic de performance énergétique (DPE) dans les bâtiments devraient favoriser de bonnes pratiques. L'éclairage doit ainsi s'inscrire dans l'approche globale du diagnostic de l'ensemble des usages des bâtiments. Il conviendra de mieux qualifier le DPE du bâtiment par un référentiel éclairage qui repose sur la normalisation, les prescriptions réglementaires et le niveau de qualité de service à atteindre suivant la nature des travaux.
La démarche de diagnostic approprié devrait apporter un confort pour le bâtiment de demain dans une offre intégrée de fusion personnalisée de nombreux paramètres : température, qualité de l'air et maîtrise de la lumière sous la forme de la gestion électronique de l'énergie.
Dans ce sens, l'AFE met à disposition des opérateurs un guide de l'éclairage des lieux de travail, à paraître en 2008, rassemblant tous les référentiels qui définissent les niveaux de performances à atteindre pour que l'installation d'éclairage réponde aux critères d'ergonomie, d'exigences photométriques et de performances environnementales exigées. A savoir : la limitation de la puissance à 2,8 W/m2 pour 100 lux, les critères de qualité d'ergonomie, de performance visuelle et de confort sur les lieux de travail ou encore les règles de mise en sécurité électrique et les bonnes pratiques d'entretien et d'exploitation des installations.
Laurent Perrin
Le diagnostic des consommations excessives d'anciennes installations par les spécialistes énergéticien-éclairagistes est souvent accompagné d'un constat d'installations d'éclairage médiocres, qui dégradent les conditions de travail et sont une atteinte à la sécurité. L'AFE (Association française de l'éclairage) recommande aux maîtres d'ouvrage et gestionnaires d'être attentifs à la qualité globale de leurs installations et de considérer le diagnostic comme un facteur d'amélioration de leurs éclairages.
L'AFE préconise dans cette démarche de faire appel à des professionnels qui disposent des connaissances nécessaires pour mettre en place les nouvelles technologies dont les bénéfices économiques et environnementaux sont démontrés. A ce titre, le coût du diagnostic doit être en rapport avec les compétences mises en oeuvre et le niveau de prestations demandées.
Approche globale
Les prochaines mesures législatives découlant des directives européennes (performances énergétiques des produits, des bâtiments et des services) et la préconisation du diagnostic de performance énergétique (DPE) dans les bâtiments devraient favoriser de bonnes pratiques. L'éclairage doit ainsi s'inscrire dans l'approche globale du diagnostic de l'ensemble des usages des bâtiments. Il conviendra de mieux qualifier le DPE du bâtiment par un référentiel éclairage qui repose sur la normalisation, les prescriptions réglementaires et le niveau de qualité de service à atteindre suivant la nature des travaux.
La démarche de diagnostic approprié devrait apporter un confort pour le bâtiment de demain dans une offre intégrée de fusion personnalisée de nombreux paramètres : température, qualité de l'air et maîtrise de la lumière sous la forme de la gestion électronique de l'énergie.
Dans ce sens, l'AFE met à disposition des opérateurs un guide de l'éclairage des lieux de travail, à paraître en 2008, rassemblant tous les référentiels qui définissent les niveaux de performances à atteindre pour que l'installation d'éclairage réponde aux critères d'ergonomie, d'exigences photométriques et de performances environnementales exigées. A savoir : la limitation de la puissance à 2,8 W/m2 pour 100 lux, les critères de qualité d'ergonomie, de performance visuelle et de confort sur les lieux de travail ou encore les règles de mise en sécurité électrique et les bonnes pratiques d'entretien et d'exploitation des installations.
Laurent Perrin
