La sécurité au feu des rupteurs Schöck validée par le CECMI
Les différentes solutions proposées par l’IT 249 pour l’isolation thermique par l’extérieur ne permettaient jusqu’ici pas de garantir la conformité d’éléments tels que les balcons équipés de rupteurs de ponts thermiques à la règle du C+D. Aucun dispositif permettant une certification n’étant prévue, Schöck a souhaité se rapprocher du Comité d’Etudes et de Classification des Matériaux et éléments de construction par rapport au danger d’Incendie (CECMI), pour garantir que les rupteurs de ponts thermiques pour l’isolation extérieure répondent au C+D et peuvent être employés sans risque pour les différents acteurs du projet de construction.
Les éléments Schöck Rutherma employés pour compléter l’isolation thermique par l’intérieur, ou pour l’isolation par l’extérieur, peuvent être équipés de plaques silico-calcaire sur les deux façades exposées pour résister au feu pendant une période allant jusqu'à 120 minutes. A ce jour, les rupteurs Rutherma répondent aux normes NF EN 13501-2 et NF EN 1365-1jusque 6 suite aux tests de résistance au feu réalisés selon les conditions de l’arrêté du 22 mars 2004. Dans le domaine de l’isolation par l’extérieur, les essais ont montré une résistance au feu de jusqu'à 120 minutes sans échec pour les rupteurs Schöck Rutherma qui ont obtenu une classification R90 à R120, selon le modèle. Dans le domaine de l’isolation par l’intérieur, les rupteurs Schöck sont classés REI 90 et 120.
Face à une absence de définition précise des tests à mener pour assurer la correspondance des rupteurs Rutherma au C+D, Schöck a souhaité faire valider les caractéristiques de ses rupteurs et garantir leur participation au C+D en présentant l’ensemble des tests de résistance au feu réalisés en France et en Europe.
Suite à la présentation de ces différentes informations de l’emplacement et du rôle joué par les rupteurs de ponts thermiques en termes structurels et d’isolation, le CECMI a validé le fait que les rupteurs répondent au C+D. Le procès verbal du CECMI indique « Si un rupteur thermique a fait l’objet d’un essai de résistance au feu selon l’arrêté du 22 mars 2004 modifié, il peut prétendre contribuer au C+D selon le classement obtenu et le domaine d’application indiqué par le laboratoire ».