L’UFME appelle à prendre en compte la nouvelle norme « Lumière naturelle dans les bâtiments »
Après plusieurs années de travail au sein des commissions de normalisation européenne et française dédiées à la lumière naturelle, la norme « Lumière naturelle dans les bâtiments » vient d’être publiée.
« En France, la RT 2012 prend en compte l’apport de lumière naturelle, mais il ne s’agit que d’une indication d’autonomie lumineuse. Cette nouvelle norme peut dorénavant être reprise dans les réglementations européennes de performance environnementale des bâtiments, complétant les critères de performance thermique par celui de confort visuel des occupants : c’est une avancée considérable. La fenêtre n’est ainsi plus limitée à un intérêt thermique », se réjouit Ludivine Menez, Déléguée Technique de l’UFME.
Définir des objectifs en termes d’éclairage naturel dans un bâtiment
Cette nouvelle norme a pour but d’inciter les maîtres d’œuvre à concevoir des espaces bien éclairés par la lumière naturelle. Elle permet de définir des objectifs en termes d’éclairage naturel. Enfin, elle établit les critères objectifs pour parvenir à un niveau adéquat de clarté à l’intérieur des bâtiments.
Le document apporte notamment des recommandations sur l’exposition à la lumière solaire dans les espaces occupés, sur l’accès à la vue sur l’extérieur, et sur la protection contre l’éblouissement. Il définit les systèmes de mesure utilisés pour évaluer les conditions d’éclairage naturel, et fournit des principes de calcul et de vérification, tout en prenant en compte la variabilité de l’éclairage en fonction des saisons.
La lumière naturelle, une source d’énergie renouvelable bénéfique en tous points
L’UFME s’est donné pour mission, dans les prochains mois, de vulgariser cette nouvelle norme grâce à une fiche technique, et d’encourager les professionnels à la prendre dès à présent en compte.
« Par ses apports gratuits d’énergie thermique et lumineuse, l‘éclairage naturel est une source d’énergie renouvelable et les portes et les fenêtres en sont les vecteurs : il faut à présent que les utilisateurs (bureaux d’études, architectes…) s’approprient cette norme et c’est ce sur quoi nous devons faire porter nos efforts à présent ! Nous poursuivrons dans les prochains mois nos travaux pour vulgariser cette norme afin qu’elle soit assimilée et prise en compte par le plus grand nombre dans l’étude et la conception des bâtiments neufs », annonce ainsi L. Menez.
C.L.
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