L’Assemblée favorable à la simplification des procédures d’implantation relatives à l’éolien en mer
Grâce à cette habilitation, le gouvernement sera en mesure de réformer les démarches en vigueur afin de réduire à « moins de sept ans » le délai requis pour créer un parc éolien maritime, contre « plus de 10 ans » aujourd’hui, comme le rappelle Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Une initiative qui divise
« Le développement des énergies marines (éolien en mer posé et flottant, hydrolien, etc.) représente un enjeu majeur pour la transition énergétique et le développement des énergiees renouvelables : le gisement est considérable, la production d’énergie renouvelable est plus régulière et importante qu’à terre, ces technologies sont créatrices d’emploi en France », énumère le gouvernement.Toutefois, si cette mesure a été saluée par la France Insoumise « au nom du développement des énergies renouvelables », Les Républicains, eux, l’ont vivement critiquée. Ces derniers craignent en effet que l’État ne veuille « passer en force » sur l’éolien maritime au détriment des territoires.
Quoiqu’il en soit, le gouvernement souhaite avant tout « sécuriser et (…) accélérer le développement des projets en menant le débat public en amont de la procédure d’appel d’offres, ainsi que les études techniques et environnementales, sous la maîtrise d’ouvrage de l’État ».
Dans ce cadre, les autorisations environnementales et d’occupation du domaine maritime seraient délivrées dès l’annonce du lauréat au moment de l’attribution d’un appel d’offres. Pour rappel, un candidat qui se voit attribuer un parc aujourd’hui n’a même pas la garantie d’obtenir toutes ces autorisations. Autant dire que la simplification des procédures serait une réelle avancée !
F.C (avec AFP)
Photo de Une : ©Fotolia