L'observatoire des loyers Clameur présente une nouvelle version « enrichie »
Créé en 1998, l’observatoire Clameur, acronyme de Connaître les Loyers et Analyser les Marchés sur les Espaces Urbains et Ruraux, est le premier observatoire privé du logement au service de la filière. Aujourd’hui, Clameur compte environ 2 millions de références, couvrant à la fois les métropoles, les villes moyennes et les zones rurales.
Afin d’étoffer sa base de données, l’observatoire peut dorénavant compter sur son accord avec la Fnaim (fédération nationale de l'immobilier) ainsi que sur ses adhérents. Un rapprochement qui contribue, d’après Jean-Marc Torrollion, « à faire en sorte que cet outil soit celui qui incarne le marché du parc locatif privé dont on sait qu'il est déterminant pour le logement des Français », précisant avoir rejoint Clameur pour des raisons « politiques, techniques et scientifiques ».
Un outil plus transparent
Cet outil d’analyse s’appuie sur une base de données actualisée à partir de 1,25 million d'annonces ou de baux signés, fournis par une trentaine de professionnels de l'immobilier (Bouygues Immobilier, Nexity, Icade...). « C’est un vrai outil de mesure pour la politique publique, pour les contributeurs, pour les professionnels, mais également pour les collectivités locales », souligne Henri Deligne, délégué général du groupe Plurience, l'un des membres fondateurs de Clameur.
Destiné à rendre le marché de l'habitat plus transparent, ce nouvel outil d’analyse de Clameur est une version « enrichie et revisitée », indique l’observatoire. Ce dernier annnonce notamment l’apparition de cartographies ludiques, d’une nouvelle base de données, et d’indicateurs (prix, surface, durée des baux) plus précis, mais également la possibilité de consulter ces indicateurs à l’échelle de l’iris (découpage administratif infra communal).
Selon Jean-Michel Camizon, président de Clameur, la carte de France des loyers mise en ligne par le gouvernement en 2020, dont les estimations, basées sur des annonces de 2018, « manquent de précision ». « Ce nouvel outil s’inscrit en complément », conclut-il.
Marie Gérald (avec AFP)
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