Mondial du Bâtiment : « Il n’y a jamais eu autant d’évènements » pour G. Loizeaud
Forte présence des pouvoirs publics avec la visite de 4 ministres
« Il n’y a jamais eu autant d’évènements et de contenus de qualité », s'est réjouit Guillaume Loizeaud, qui concède que cela a pu même être « frustrant » pour certains de ne pas pouvoir assister à tout.
En première ligne, les quatre ministres qui se sont déplacés sur le salon et qui ont regretté de ne pas y avoir passé la journée entière. Après Julien Denormandie lundi, Emmanuelle Wargon mercredi, Brune Poirson jeudi, Agnès Pannier-Runacher a clôturé la semaine ce vendredi 8 novembre. Si le Ministre du Logement connaissait déjà l’événement, les trois secrétaires d’Etat ont découvert et particulièrement apprécié leur visite selon le directeur du salon. « Les ministres ont été bluffés », insiste-t-il.
Concernant les évènements et la qualité des contenus, Guillaume Loizeaud souligne que 594 rendez-vous ont été programmés grâce à Batimat Connect.
« Grâce à de nombreux évènements et temps forts, le Mondial a permis de décrypter les révolutions en cours telles que la Construction Tech, le HorsSite, l’économie circulaire, le bas carbone. Les pouvoirs publics ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en profitant du Mondial pour présenter leurs politiques publiques », a-t-il réagit.
Idéobain en hausse, Batimat en baisse
Parmi les autres annonces : l’essor d’Idéobain. « Il y a eu une vingtaine d’exposants en plus et le salon a vu revenir les grandes marques italiennes », constate G. Loizeaud.
Bilan plus mitigé pour Batimat, avec 90 exposants en moins par rapport à l’édition 2017.
Le directeur du salon s’est toutefois félicité d’une plus forte synergie entre Batimat, Interclima et Idéobain, un effet recherché depuis l’édition 2013.
Fréquentation : plus de visiteurs venant de province et de prescripteurs
Du côté de la fréquentation, 284 000 visiteurs professionnels sont venus sur le salon pendant les cinq jours. La part de visiteurs de province a augmenté de deux points par rapport à 2017, notamment grâce au réseau mis en place, avec trois TGV au départ de Lyon, Bordeaux et Marseille, 65 bus et une quinzaine de voyages de groupe. La part de prescripteurs est également montée de deux points supplémentaires.
En revanche, gros point noir sur la journée de jeudi, habituellement la plus remplie, mais qui aurait pâti des problèmes de transports en Île-de-France. « Il y a eu 500 km d’embouteillages, ce qui a dissuadé certains de venir sur le salon », a regretté Guillaume Loizeaud.
Enfin, concernant les axes d’amélioration, le directeur du salon a évoqué la nécessaire relance du Hall 6, et l’importance de « créer des rendez-vous réguliers tous les deux ans ».
Claire Lemonnier