Le groupe de travail pour l’éolien dresse un bilan positif
Un an après les dix propositions pour accélérer la concrétisation des projets éoliens, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat du Ministère de la Transition écologique et solidaire a jugé le bilan positif, s’inscrivant donc dans les ambitions du Gouvernement. Dans la PPE publiée vendredi 25 janvier, ce dernier a en effet réaffirmé sa volonté de développer l’éolien terrestre pour atteindre l’objectif de 24,6 gigawatts en 2023 et entre 34,1 et 35,6 gigawatts en 2028.
Des mesures favorables, mais qui ne font pas l’unanimité
Parmi les mesures positives de ce bilan : la révision de la répartition de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER) actée dans la loi de finances 2019, qui garantit désormais 20 % de retombées fiscales pour la commune d’implantation d’un parc éolien, ou encore l’instruction gouvernementale du 11 juillet 2018 qui vient clarifier les règles d’évaluation des projets de renouvellement des parcs en fin de vie, dont les premières retombées permettent dans certains cas de réduire le nombre de machines tout en augmentant les capacités de production.Lors de ce bilan, le Ministère des Armées a également annoncé la libération supplémentaire de zones consacrées à l’entraînement au vol à basse altitude, permettant l’extension de plus de 9000km2 de zones à fort potentiel éolien.
Autre annonce : de futures règles de balisage qui devraient être appliquées au 1er février, pour diminuer les problèmes de gêne visuelle des habitants liés aux dispositifs lumineux nocturnes des éoliennes.
« L’ensemble des mesures est aujourd’hui concrétisé ou en passe de l’être, à l’image de la suppression d’un degré de juridiction introduite par le décret du 29 novembre 2018, permettant de réduire les délais de traitement du contentieux éolien terrestre », se félicitent les rapporteurs du groupe de travail dans un communiqué.
Ce décret, et un second visant à « expérimenter pendant une durée de trois ans la mise en place d'une participation du public par voie électronique en remplacement de l'enquête publique », a par ailleurs fait polémique auprès de cinq associations, qui ont posé un recours devant le Conseil d’Etat ce lundi 28 janvier.
C.L.
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