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Greenpeace condamne le projet d'un second EPR

Publié le 24 février 2009

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Alors qu'un premier EPR est en cours de construction à Flamanville, dans la Manche, le gouvernement a annoncé sa décision de construire un second réacteur de troisième génération. Dans un communiqué du 30 janvier, Greenpeace juge ce projet "absurde".
Greenpeace condamne fermement la décision de construire un deuxième réacteur EPR en France, sur le site de Penly (Seine-Maritime). L'association compte employer tous les moyens nécessaires afin de contrer "une décision aussi absurde sur le plan énergétique que sur le plan économique".

"Cette relance du nucléaire, décidée sans concertation, sans transparence, sans évaluation des besoins, n'a qu'un seul objectif : satisfaire quelques lobbies proches du pouvoir, comme Areva, EDF ou GDF-Suez", déclare Yannick Rousselet, de Greenpeace France. "Ce deuxième EPR signe l'avis de décès du Grenelle de l'environnement : c'est le signe qu'en France, on privilégie la consommation tous azimuts, et non l'efficacité énergétique et les renouvelables".

Emplois

Greenpeace explique que diverses études montrent qu'à investissement égal, les économies d'énergie et les renouvelables créent jusqu'à quinze fois plus d'emplois que le nucléaire. Et permettent de produire deux fois plus d'électricité. En Allemagne, le seul développement des renouvelables a permis de créer 250 000 emplois non délocalisables et un total de 400 000 emplois est attendu d'ici à 2020. En France, après cinquante ans d'investissements massifs, les syndicats estiment que le nucléaire emploie 100 000 personnes au maximum.

Laurent Perrin

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