Amétyst traitera les déchets de l'Hérault
Baptisé Amétyst, cette unité offrira une capacité de traitement de 203.000 tonnes de déchets (170.000 tonnes de déchets résiduels et 33.000 tonnes de biodéchets), à partir desquels elle produira du biogaz et du compost qui servira notamment pour l'agriculture. A partir du biogaz, quelque 30.000 mégawatts/heure (MWh) d'électricité seront produits par l'unité et revendus à EDF, soit la consommation de 25.000 habitants.
La mise en service industrielle de l'unité doit intervenir le 1er octobre, après trois mois de montée en puissance. Son exploitation a été confiée à un groupement d'entreprises emmené par Novergie (Groupe Suez) et composé de Vinci Environnement et Sogea Sud, pour une durée de 10 ans. L'équipement, prévu pour traiter les déchets d'environ 500.000 habitants, a représenté un investissement de 73,3 millions d'euros, financés par l'Agglomération de Montpellier (86%), la Région Languedoc-Roussillon (12,5%) et l'Ademe (1,5%).
Le préfet de l'Hérault, Cyrille Schott, a inscrit cette réalisation dans le cadre de la gestion globale des déchets dans le département. Celui-ci produit, a-t-il rappelé, quelque 1,3 million de tonnes de déchets par an, et en a "exportés" environ 400.000 tonnes l'an dernier vers les départements voisins pour traitement.
La méthanisation est le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d'oxygène. Il se retrouve dans les sédiments, les marais, les rizières... La matière organique dégradée se retrouve principalement sous la forme de biogaz, à plus de 90%. |
Laurent Perrin (source AFP)