Un mur calorifique 3 en 1 modernise le principe du mur trombe
Le capteur calorique Soléhom est parti du principe du mur Trombe qui associe deux propriétés physiques : l’effet de serre d’un vitrage qui capte le rayonnement solaire et le stockage grâce à des matériaux inertiels. Son fonctionnement a été revisité et optimisé par la combinaison intelligente de quatre éléments qui vont permettre de capturer l’énergie solaire, de la stocker et de la distribuer dans l’habitat de façon homogène grâce à la VMI®, la Ventilation Mécanique par Insufflation et son système de régulation.
Le capteur à air solaire (1) : surface vitrée verticale d’une dizaine de mètres carrés, intégrée ou ajoutée à une façade, le capteur solaire Soléhom capte et emprisonne le rayonnementsolaire et participe à l’isolation du bâtiment.
L’aire de stockage de l’énergie emmagasinée (2) : installée directement dans le capteur ou dans les combles du bâtiment, l’aire de stockage collecte et stocke l’énergie produite par le capteur. Cela permet de prolonger considérablement les effets et avantages du capteur. Par exemple, en période de chauffe, les calories du capteur sont diffusées dans le bâtiment pendant la journée mais aussi pendant plusieurs heures après la tombée de la nuit. L’hiver, ce sont des calories qui sont stockées et l’été, c’est la fraîcheur de la nuit (frigories).
Le système de ventilation par insufflation (3) : après filtrage efficace des pollutions extérieures de l’air neuf : particules fines, pollens,..., l’air chaud (ou rafraîchit) est distribué de manière homogène dans les pièces du bâtiment grâce à une VMI® (Ventilation Mécanique par Insufflation). La VMI® Soléhom, régule l’humidité de l’air intérieur, évacue les polluants notamment le CO2et les COV. De par la légère surpression générée, elle s’oppose à la remontée du radon.
Un système de régulation (3) : Soléhom est équipé d’un logiciel embarqué qui détermine le besoin de chauffage ou de rafraîchissement et choisit d’activer les fonctions nécessaires pour répondre à l’un ou l’autre des besoins permettant ainsi une gestion autonome des différentes fonctions
Des simulations, réalisées en collaboration avec l’INES, centre français de référence en Europe, sur une maison équipée d’un capteur Soléhom d’une surface de 16 m2, ont permis de constater des rendements élevés du mur calorifique Soléhom, quelle que soit la région :
Nice : 36 à 80 % de couverture des besoins de chauffage selon le niveau d’isolation et d’étanchéité à l’air de l’habitat.
Nantes : 22 à 48 % de couverture des besoins de chauffage selon le niveau d’isolation et d’étanchéité à l’air de l’habitat.
Strasbourg : 16 à 34 % de couverture des besoins de chauffage selon le niveau d’isolation et d’étanchéité à l’air de l’habitat
B.P