Schneider Electric se lance sur le marché du stockage d'énergie
Ce système est constitué de lames de la taille d'un écran plat pesant 25 kg, contenant chacune un module de batterie. Le nombre de lames totalement modulable dépendra de l'usage de la solution : pour un particulier, un bâtiment tertiaire, un data center ou un pour le réseau électrique, a expliqué Barthold Veenendaal, directeur stockage de l'énergie chez Schneider.
Il pourra ainsi être ajouté à des panneaux photovoltaïques sur le toit d'un logement et stocker l'électricité produite la journée pour la redistribuer le soir ou, à une plus grande échelle, être connecté à des centrales électriques ou directement sur le réseau.
Les capacités peuvent donc varier de 2 kwh, offrant 4 heures d'électricité à un logement particulier, à 1 MWh soit 4 heures de stockage pour l'intégration des énergies renouvelables hors réseau.
Pour optimiser les énergies renouvelables
Au delà de la batterie elle-même, Schneider Electric a également intégré son savoir-faire en matière de logiciels pour par exemple gérer les données météorologiques, optimiser la performance énergétique de l'ensemble de l'écosystème électrique sur lequel sera intégré ce stockage. Ecoblade, déjà testé aux États-Unis, sera commercialisé dès l'an prochain.
Schneider Electric annonce un prix "inférieur à 500 dollars" par kilowattheure pour une batterie domestique. A titre de comparaison, la batterie Powerwall de 7 kwh de son désormais concurrent Tesla est proposée à 3600 euros.
Le stockage d'électricité permet notamment de mieux optimiser l'électricité produite par les énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire qui sont intermittentes et ne génèrent pas toujours du courant au moment où la demande est la plus forte.
Par ailleurs, dans des endroits isolés ou là où le réseau électrique est peu fiable, le stockage permet de sécuriser l'alimentation en électricité en limitant les risques de coupures prolongées.
(Avec AFP)